Tout achat immobilier se fait, en principe, en sollicitant un prêt auprès d’un établissement bancaire. S’il dure en moyenne 20 ans en France, il peut financer un bien immobilier en l’espace de 5 ans ou sur 30 ans, avec la réapparition de prêts de très longue durée. Pourtant, une nouvelle tendance se dessine : celle de l’achat en cash.

Acheter sa maison ou son appartement cash : la nouvelle tendance française

Crise sanitaire oblige, les établissements bancaires sont encore plus exigeants quant à l’octroi des crédits immobiliers. Or, les français souhaitent majoritairement devenir propriétaires. L’envie de ne pas payer un loyer pour une location qui ne leur appartiendra jamais ou même l’envie de transmettre un bien à leur descendance sont quelques raisons invoquées.

ImmobilierPourtant, les banques ne leur facilitent pas la tâche. Le secteur de l’immobilier est pourtant en plein boom. Les français, suite au confinement, ont compris l’importance d’être bien chez soi mais surtout, d’avoir un coin de verdure pour mieux vivre ces situations qui peuvent (les événements récents l’ont prouvé) être reconduites. Vivre à la campagne ou tout au moins avoir ne serait-ce qu’un balcon peut tout changer. Les demandes explosent…mais sans pouvoir concrétiser l’obtention d’un prêt pour financer le bien.

Des investissements locatifs en plein boom

La nouvelle tendance qui se dessine est donc d’acheter son bien immobilier comptant ; c’est-à-dire cash, pour ne pas avoir à passer par une banque pour contracter un crédit immobilier. Un constat que confirment de nombreux mandataires immobiliers. Alors que plus de 60% des achats se faisaient auparavant en passant par l’intermédiaire d’une banque, c’est désormais ce même pourcentage qui apparait pour les achats comptant. Une révolution !

Mais comment arriver à mettre autant de côté pour acheter une maison ou un appartement cash ? Les personnes qui souhaitent épargner se tournent de plus en plus vers l’investissement locatif ; qu’il soit classique ou en LMNP (Location de Meublé Non Professionnelle), via la loi Pinel ou non, sur des produits comme les chambres étudiantes ou encore les chambres en EHPAD. Ces investissements ; surtout en cas de crise ; semblent moins risqués, car il suffit, en cas d’absence de locataire de mettre le bien en vente. Il est quelquefois possible de réaliser une jolie plus-value, sachant que la demande est forte.

Cela permet de générer, chaque mois, pour ces propriétaires, une somme qu’ils n’hésitent plus désormais à utiliser, pour acheter d’autres biens, afin de garantir leur épargne et avoir moins peur pour l’avenir.