
Vers la numérisation des actifs
Dans une note interne, révélée par CNBC, Jed Finn, responsable de la gestion de patrimoine de la banque d’affaires américaine, a annoncé que le service serait opérationnel au cours du premier semestre 2026 et s’appuierait sur un partenariat avec la start-up financière Zerohash, déjà détenue par Morgan Stanley, qui garantira la liquidité et l’exécution des opérations envoyées par les clients.
La banque a également l’intention de construire une infrastructure permettant de conserver des actifs et d’intégrer progressivement des versions tokenisées (c’est-à-dire numérisées et disponibles pour être échangées comme s’il s’agissait de monnaies numériques) d’actions, d’obligations, de biens immobiliers et d’espèces.
« Offrir aux clients la possibilité de négocier des cryptomonnaies n’est qu’un début », a déclaré M. Finn.
Il a également souligné que la tokenisation rendra le système plus efficace, en permettant par exemple aux substituts numériques de liquidités de générer des intérêts immédiats.
La prudence française
En France, cependant, les autorités de surveillance ont à plusieurs reprises attiré l’attention sur les risques que les cryptomonnaies comportent pour les investisseurs et le système financier. La Banque de France, a publié des communiqués appelant à une plus grande transparence dans les bilans des sociétés détenant des crypto-actifs, et a souligné la nécessité pour les auditeurs et les sociétés cotées en bourse d’expliciter les risques associés, tels que la volatilité extrême, les problèmes de conservation et les implications possibles en matière de lutte contre le blanchiment d’argent.
Pendant ce temps, la cryptomonnaie la plus célèbre, le Bitcoin, continue de progresser. Depuis le début de l’année, elle a gagné près de 20 %. Au cours de la même période, l’Ethereum a augmenté de 25 %. Les deux se négocient à des niveaux proches de leurs plus hauts historiques.