Marre de l’allopathie ? Même s’il n’est pas possible, parfois, de se soigner autrement qu’avec des médicaments, pour certaines choses, les français sont en quête de solutions plus naturelles pour aller mieux. Cela tombe bien puisqu’il existe des médecines dites douces. Sont-elles toujours remboursées ?

medecine douce

Médecines douces : de quoi parle-t-on ?

Les médecines douces sont des pratiques thérapeutiques qui sont non-conventionnelles et donc qui n’ont rien à voir avec la médecine allopathique. Elles peuvent pourtant être complémentaires. On peut dire d’elles qu’elles ont plus une visée préventive plutôt que curative. Les français les apprécient car elles sont une réponse plus naturelle à leurs problèmes de santé (physique et mentale), qu’elles permettent une prise en charge plus personnalisée et améliorent le bien-être général.

Selon les personnes, elles sont plus ou moins efficaces. Leur succès croissant explique pourquoi de nombreuses mutuelles ou complémentaires santé décident de les rembourser, même si cela peut n’être que de manière partielle. Généralement, ce remboursement s’assortit de conditions dont il faut tenir compte soit en termes de nombre de séances par an ou encore de pratiques. Certaines, en effet, même si elles ont de nombreux adeptes, ne sont pas réglementées ou encadrées en France.

Assurance Maladie et médecines douces : ce qu’il faut retenir

Les autorités sanitaires ne reconnaissant pas les médecines douces, elles ne font que rarement l’objet d’un remboursement par l’Assurance Maladie, ce que déplorent les français. Cependant, il existe des exceptions avec certaines consultations de psychothérapie ou encore d’acupuncture. Il faut que les soins soient dispensés par un professionnel de santé conventionné, ce qui n’est pas toujours le cas dans ce genre de pratiques.

Le reste à charge est donc généralement entièrement pour le patient, à moins d’avoir choisi une bonne mutuelle santé qui prend en charge les médecines douces. A ce titre, vous pouvez aller consulter les offres de la mutuelle Apicil, un des leaders français de protection sociale avec près de 1,9 millions d’assurés.

Les médecines alternatives et les complémentaires santé

Parce que l’Assurance Maladie ne propose guère de remboursement vis-à-vis des médecines douces et que les français en sont friands, de plus en plus de mutuelles santé tirent leur épingle du jeu et se démarquent de leurs concurrents avec des remboursements partiels ou complets sur certaines médecines alternatives. Les spécialités prises en compte, les conditions de remboursement en fonction de l’enregistrement au répertoire national des médecines douces sont toujours spécifiées dans le tableau de garanties.

Elles peuvent aussi varier selon les formules proposées par la mutuelle, ce qui doit pousser à les comparer en premier lieu au moment de choisir sa complémentaire, si cela est important, mais aussi pour ne pas avoir de mauvaises surprises après la consultation. Il est donc important de se poser les bonnes questions si on entend se soigner davantage par le biais des médecines douces et que l’on est en train de choisir sa mutuelle santé.

Le fait de souffrir du dos ou d’avoir des épisodes récurrents de stress orientera vers l’une ou l’autre des médecines douces présentées ici (ou d’autres). Dans ce cas, il est primordial, pour ne pas avoir un reste à charge trop important, de voir si le contrat de la complémentaire santé le prend en considération et comment (conditions de remboursement). Selon les organismes, la prise en charge peut s’exprimer en respectant un forfait annuel donné en euros ou un nombre de séances.

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Remboursement des médecines douces

Si les médecines douces ont le vent en poupe et que les mutuelles le prennent de plus en plus en compte pour en proposer le remboursement, ce n’est pas le cas de toutes. Certaines restent encore à la marge et le reste à charge pour le patient est donc de 100%. Certains français n’hésitent cependant pas à le faire, quand ils sentent que cela améliore leur qualité de vie. Les médecines douces qui sont connues dans le paysage thérapeutique en France et font le plus souvent l’objet d’un remboursement (même partiel) sont les suivantes.

Ostéopathie

Pour soulager les douleurs musculo-squelettiques, rien ne vaut sans doute l’ostéopathie qui est la plus remboursée par les mutuelles de santé. Les contrats présentant un forfait bien-être ou médecines douces en proposent donc le plus souvent un remboursement, pour peu que le praticien soit diplômé par une école reconnue dans ce domaine.

Acupuncture

Certains médecins généralistes ou des spécialistes peuvent proposer en plus de leur activité principale l’acupuncture, une pratique de médecine chinoise ancestrale. Dans ce cas, cette médecine douce peut parfois être remboursée, y compris par l’Assurance Maladie ; remboursement alors complété par les mutuelles santé. Mais au contraire du régime général, les complémentaires peuvent prendre en charge cette médecine alternative même quand le praticien n’a pas de diplôme de médecine.

Chiropraxie

Parce que certaines approches corporelles peuvent être jugées trop invasives, les français préfèrent des solutions plus douces ; ce qui est la promesse de la chiropraxie qui, depuis quelques années, connait un succès croissant. Cependant, les mutuelles ne sont pas toutes égales vis-à-vis du remboursement de cette pratique.

Les autres

Réflexologie, naturopathie, sophrologie, hypnose et approches mentales diverses sont autant de médecines alternatives vers lesquelles se tournent de plus en plus les français. La prise en charge des séances se fait de façon moins systématique.

En cas de doute, mieux vaut contacter la mutuelle pour savoir si l’on peut soigner ses phobies, ses troubles du sommeil ou son stress par le biais du pack prévention qui apparait dans certaines formules en optant pour ce type de pratiques. Les mutuelles peuvent ne pas être regardantes et accorder un remboursement, y compris dans le cadre du soutien psychologique qui peut être accordé à leurs clients dans leur contrat.