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Assurance décès vie entière : définition
Comme l’assurance décès classique, le contrat décès vie entière est un système de prévoyance que met en place une personne en l’échange de cotisations auprès d’un cabinet d’assurance spécialisé. Il peut verser une unique somme au moment de la souscription, verser des primes pendant une durée qui sera définie dans le contrat ou décider de verser des cotisations mensuelles, jusqu’au décès.
A cause d’une baisse de revenus ; ce qui arriverait peut-être au moment de la retraite ; le souscripteur peut décider d’arrêter de verser ces sommes d’argent et d’alimenter son contrat. Cela ne le clôturera pas pour autant, mais il est évident que le capital final sera moins important.
Quand le décès arrivera, l’assureur s’engage à verser un capital aux bénéficiaires que le titulaire aura pu désigner dans ledit contrat. Au contraire d’une assurance temporaire décès qui est une troisième autre possibilité, l’assurance décès vie entière ; comme son nom le laisse supposer ; court pendant toute la vie de la personne qui souscrit le contrat.
Clauses d’exclusion
Attention cependant, car il existe, dans ce type d’assurance, des clauses d’exclusion qui feraient que, même au décès de la personne concernée, son ou ses bénéficiaires pourraient ne rien toucher. C’est pour cette raison qu’il est important de bien lire son contrat, de bien le comprendre pour que personne n’ait de mauvaise surprise ; en plus du chagrin qu’occasionnerait le décès.
En général, les clauses d’exclusion concernent des maladies qui n’auraient pas fait l’objet d’une déclaration lors du remplissage du questionnaire médical. Mais certains assureurs vont encore plus loin, en supprimant le versement du capital si la personne est décédée suite à la pratique d’un sport à haut risque (mieux vaut demander la liste) ou encore si elle a décidé de se suicider…
Pourquoi souscrire un contrat d’assurance décès vie entière ?
Les avantages sont pluriels. Il s’agit d’un contrat d’assurance prévoyance. Le but, ici, est parfois de mettre une somme de côté en prévision de son décès pour que les proches n’aient pas à payer (frais liés aux obsèques, sépulture etc…). Mais il est possible de mettre de l’argent de côté pour rembourser un crédit immobilier ou encore pour financer tout ou partie des études d’un petit enfant.
Le capital qui est versé aux bénéficiaires n’est pas pris en compte dans l’actif successoral, ce qui implique que les bénéficiaires n’auront pas de droit de succession à payer.
Le versement des cotisations est libre, comme nous l’avons dit plus haut, ce qui laisse beaucoup de possibilités au souscripteur. Mais l’autre atout de ce type de contrat est également qu’il est possible d’y inclure des garanties. On peut ainsi augmenter le capital quand le décès relève de l’accident, pour que les bénéficiaires soient encore plus favorisés.
Mais le souscripteur peut également demander à recevoir une rente mensuelle en cas de PTIA (Perte Totale et Irréversible d’Autonomie), et ce, pour subvenir à ses besoins, sans que ses proches aient besoin de se sacrifier, financièrement parlant.