Elles sont bien réelles et occasionnent des problèmes collatéraux au-delà même de la santé. Pourtant, n’étant pas objectivables ; selon le jargon du monde de l’assurance ; elles ne sont pas prises en compte pour la souscription de votre assurance emprunteur. Focus sur les MNO.

MNO et remboursement d’emprunt : comment peut réagir votre assureur ?

C’est une question qu’il est intéressant de vous poser. Mais avant toute chose, clarifions ce dont nous sommes en train de parler. Les MNO sont des Maladies Non Objectivables, à l’instar de la fibromyalgie, d’une dépression chronique ou encore d’un burn-out. Si des études sont menées quant à l’existence bien tangible de ces diverses pathologies, le fait qu’elles ne soient pas quantifiables par un médecin est un problème pour l’assureur.

Par exemple, même si un tableau clinique dépeint les symptômes courants de la dépression, comment réagir quand une personne en train de rembourser un prêt immobilier se met en arrêt de travail en invoquant cette cause ? Un médecin ne peut que constater que la personne a l’air atone, semble triste et démotivée. Aucune prise de sang, aucune IRM ne peut prouver l’existence de la maladie, même si la personne en souffre quotidiennement.

L’épuisement moral et psychologique que représente le burn-out professionnel (ou personnel) est-il est un motif de prise en charge par l’assureur des différentes traites ? Il faut savoir que dans le monde des assurances, les maux de dos sont équivalents aux troubles psychiques, et ne comptent pas comme des ITT ou des IPT classiques (Incapacité Temporaire de Travail et Incapacité Permanente de Travail).

Un rachat d’exclusion qui peut coûter cher

Lors de la contraction de votre assurance emprunteur, il peut sembler judicieux à cet effet, de regarder si ces fameuses MNO sont une garantie d’exclusion ou non. Car même si ces maux concernent beaucoup de français ; notamment les lombalgies et le burn-out, tous les cabinets d’assurance ne les prennent pas en charge justement, car représentant un trop gros risque.

Il est néanmoins bon de noter que ces mêmes assureurs, parfois, veulent bien rembourser une partie ou la totalité des mensualités, dans le cas d’une MNO qui se déclarerait, si le souscripteur accepte de payer une surprime. Cela signifie que le montant des cotisations mensuelles va augmenter, pour pallier cette garantie d’exclusion. Un rachat d’exclusion peut coûter relativement cher, puisque la hausse constatée sur le montant des cotisations peut aller jusqu’à 40%.