Les assureurs ont compris le problème du changement climatique. Ils sont même en première ligne, puisque ce sont eux qui doivent couvrir les dégâts des tempêtes et des canicules. Mais cela ne s’arrête pas là.

Comment les assurances peuvent agir face au changement climatique ?

Pluies torrentielles, grêles, gelées brutales et tardives, crues, canicules. La liste s’allonge de tous les évènements que l’on peut désormais imputer au dérèglement climatique. Si les assureurs prennent en charge les dégâts ; les assurés ; quant à eux ; doivent mener des actions préventives pour tenter de limiter ces phénomènes, autant que faire se peut.

Pourtant, dans le monde de l’assurance, cela va nettement plus loin et il est évident que si les problèmes sont connus de longue date, il est pour l’instant difficile pour les cabinets d’assurance de trouver des solutions réellement efficaces. En effet, si l’on pense en premier lieu aux catastrophes naturelles, les assureurs doivent aussi assurer certains risques inhérents aux énergies fossiles. Certains actifs sont, dans ce cadre, irrécupérables.

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Régulation de l’assurance

C’est là qu’intervient la régulation en assurance, baptisée Solvabilité 2. Tous les risques ; de quelque nature qu’ils soient ; doivent être évalués pour essayer de trouver une réponse satisfaisante, sans perdre en solvabilité, donc. Alors que le risque climatique était auparavant envisagé de façon implicite, il faut désormais en prendre la pleine mesure et agir de façon explicite.

Ils souhaiteraient également mettre en avant des produits d’investissement verts ; comme des assurances-vie, par exemple. Mais pour l’instant, cela ne représente que 3,5% des actifs proposés, soit à peine 92 milliards d’euros. La faute ne leur incombe pas forcément car ils ne peuvent forcer les souscripteurs de tels contrats, à se tourner vers des unités de comptes à visée verte. Par contre, ils peuvent se montrer pédagogues, quand une personne hésite, faute de connaissances en la matière, pour favoriser ce choix.

Ils peuvent alors parler du bien-fondé des infrastructures vertes ou encore de l’immobilier vert. Après les différents confinements, cela pourrait porter ses fruits, car les français ont eu pour beaucoup une réelle prise de conscience face à leur environnement. Si cela a si bien marché pour les unités de comptes sociales et solidaires, pourquoi ne pas donner un nouveau souffle vers les Greenfin ; comme on dit dans le jargon ?

Une ambition que les assureurs, déjà depuis 2019, ont commencé à mettre en place, sur l’ensemble du territoire, pour répondre à ces différents enjeux de taille.