En 2020, en pleine période de confinement, les assurances-vie luxembourgeoises ont vu leur nombre de contrats augmenter de 50%. Est-ce parce que l’offre peut-être entièrement souscrite en ligne ? Il est certain que cela contribue à faciliter les choses. Mais elle présente surtout beaucoup de points forts.

Un placement flexible et plus sûr qu’en France

L’assurance vie a la côte auprès des ménages français puisque 45% d’entre eux posséderaient au moins un contrat. Pourtant, ce type de produit financier peut inquiéter, surtout en cas de crise économique. Un scénario qui, comme nous le constatons aujourd’hui ; avec celle générée par la crise sanitaire du Covid-19 ; peut arriver plus vite qu’on le croit.

La déstabilisation des marchés peut impacter sur ce type de placement. Souscrits auprès des assureurs qui sont des entrepreneurs comme les autres, ces derniers peuvent être soumis à défaillance financière. Dans le Grand-Duché, les contractants d’une assurance-vie ont un statut particulier ; celui de créancier privilégié. Cela signifie qu’en cas de problème, l’argent perdu leur est rendu en priorité. Mieux encore, la somme serait reversée en totalité ; ce qui n’est pas la façon de procéder de la France dans les deux cas.

Non seulement, en France, le titulaire du contrat figure en bas de liste des créanciers en cas de faillite, mais la restitution de la somme ne se fait qu’en fonction d’un certain plafond (70% du capital dans le meilleur des cas).

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Des assurances-vie multi devises

Autre atout de l’assurance-vie Luxembourgeoise : son haut niveau de sécurité, avec ce que l’on appelle le « triangle de sécurité ». Très souple, l’assurance-vie peut correspondre aux différentes personnalités des contractants. On peut préférer jouer la prudence ou plutôt être audacieux avec ce type de placement, d’autant qu’il peut être possible d’investir dans une autre devise. L’euro est donc un choix et non une obligation et multiplier les devises peut d’ailleurs être un plus, quand on sait que cela permet de mutualiser les risques, face à la volatilité de ces actifs.

Enfin, la Loi Sapin de 2016 n’a pas fait l’objet d’une transposition au Luxembourg. Cette loi prévoit qu’en cas de crise, les fonds peuvent être bloqués. Ils ne peuvent donc pas être retirés, même pour répondre à une situation d’urgence, par le titulaire du contrat. Adoptée en France et donc pas au Grand-Duché, il serait alors tout à fait possible, même s’il est préférable de laisser cet argent pendant 8 ans, d’en profiter en cas d’absolue nécessité pour faire face à un effet de la crise économique.