Même sans obligation légale, une banque demandera toujours à un futur propriétaire de prendre une assurance emprunteur, lors de la contraction d’un crédit immobilier. Celle-ci a pour vocation de limiter le risque de non-remboursement dans des cas spécifiques comme l’incapacité ou le décès. Aucun souscripteur de prêt n’est tenu de prendre l’assurance groupe et peut même, en cours de remboursement, se tourner vers une offre moins chère (délégation d’assurance). Mais les banques donnent parfois du fil à retordre.

Un changement d’assurance emprunteur qui se passe mal : comment faire ?

L’assurance groupe ; c’est-à-dire l’assurance interne de la banque est très facile à souscrire, et beaucoup de souscripteurs de prêt se tournent vers cette solution. Mais pour avoir une assurance emprunteur plus personnalisée, et payer moins cher, d’autres n’hésitent pas à se tourner vers un cabinet extérieur.

Aucune banque ne peut refuser cela à un consommateur ; la seule exigence étant que le niveau de couverture doive être au moins égal à ce que l’établissement bancaire proposait. Pourtant, certaines banques, après avoir pris acte de la résiliation, continuent à débiter le montant des cotisations. Les propriétaires se trouvent alors avec une mensualité de prêt à rembourser, et deux mensualités d’assurance de prêt.

Produire rapidement tous les justificatifs

Le trop perçu sera remboursé, rétroactivement, mais il peut se passer quelques mois (quelquefois 6 mois) pendant lesquels cette situation désagréable peut persister. Il est important de ne pas attendre avant de réagir afin de minimiser le temps du double paiement. Pour cela, l’envoi d’un courrier de réclamation doit être fait auprès de la banque, en recommandé avec accusé de réception, accompagné d’un mail auprès du conseiller. Cette première démarche peut suffire, mais quelquefois non.

Chaque banque dispose enfin d’un service assurance dont le numéro peut-être facilement trouvé, si aucune suite satisfaisante n’est donnée à l’envoi des premiers documents. Pour montrer que l’on est dans son bon droit, il faudra certainement présenter des justificatifs, à savoir l’acceptation de résiliation de l’assurance par la première banque et le nouveau contrat avec la date de prise d’effet du cabinet d’assurance. Ces documents faisant foi, la situation devrait s’améliorer plus rapidement.