Cette année encore, le classement des meilleures universités européennes a été présenté. Il s’intitule « QS World University Rankings : Europe 2025 » et présente 4 universités françaises dans le top 100, dans un classement global qui compte près de 700 établissements.

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Par rapport au classement de l’année dernière, on trouve quelques nouveautés importantes sur les marches du podium. L’ETH de Zurich dépasse en effet la célèbre université d’Oxford (aujourd’hui troisième) et se hisse à la première place du classement. La médaille d’argent revient à l’Imperial College London, qui était resté juste en dessous de la plus haute marche du podium dans le classement précédent.

La France ne brille pas dans le classement, car une seule université arrive dans le top 20. La première université française apparaît dans le classement en neuvième position, il s’agit de l’Université PSL. Elle est donc la seule université française dans le top 20, tandis que deux autres universités occupent des places dans le top 30 sur 685 universités évaluées. La seconde université française se place en 23 ème position, il s’agit de l’Institut Polytechnique de Paris. L’Université Paris-Saclay arrive 30ème de ce classement et la Sorbonne n’arrive que 31ème. Mais qu’est-ce qui fait que les universités françaises sont si mal classées ?

Les 20 meilleures universités européennes : le classement 2025

Les premières places du classement des meilleures universités européennes ne surprennent pas. Depuis des années, elles occupent non seulement le podium des meilleures universités d’Europe, mais aussi les toutes premières places du classement des meilleures universités du monde.

Parmi les meilleures universités d’Europe, on trouve dans les 20 premières places (notées sur 100) :

Position Université Points (sur 100)
1 ETH Zurich – Swiss Federal Institute of Technology (Suisse) 100
2 Imperial College London (Royaume-Uni) 99.5
3 Université d’Oxford 99
4 Université de Cambridge (Royaume-Uni) 97.8
5 University College London – UCL (Royaume-Uni) 97.2
6 Université d’Édimbourg (Royaume-Uni) 96.1
7 Université de Manchester (Royaume-Uni) 95.7
8 King’s College London (Royaume-Uni) 94.9
9 Université PSL (France) 93.4
10 EPFL – École Polytechnique Fédérale de Lausanne (Suisse) 93
11 Université technique de Munich (Allemagne) 92.1
12 London School of Economics and Political Science – LSE (Royaume-Uni) 91
13 Université de Lund (Suède) 90.4
14 Université de Bristol (Royaume-Uni) 89.7
15 Université technologique de Delft (Pays-Bas) 89.1
16 Université de Glasgow (Royaume-Uni) 88.5
17 Université d’Amsterdam (Pays-Bas) 87.2
18 Université Ruprecht-Karls de Heidelberg (Allemagne) 87
19 Université de Birmingham (Royaume-Uni) 87
20 Université de Leeds (Royaume-Uni) 86,9 86.9

Comme le montre ce classement, parmi les 20 premières universités, 12 se trouvent au Royaume-Uni. Ce chiffre démontre clairement la solidité et la force du système universitaire britannique en Europe, malgré la sortie de l’Union. Des facteurs importants tels que l’orientation internationale, les investissements importants dans la recherche et les liens avec le monde du travail font la différence.

Pourquoi les universités françaises sont-elles pénalisées ?

Les universités françaises ne sont certainement pas en reste en matière de qualité académique : au contraire, notre pays enregistre la troisième note moyenne la plus élevée d’Europe pour la qualité de la recherche. Cependant, d’autres facteurs les pénalisent. Le principal obstacle est en effet leur faible ouverture à l’international, accompagnée d’un engagement encore insuffisant en faveur du développement durable et d’une faible intégration avec le marché du travail.

Malgré une bonne reconnaissance de la communauté scientifique et une réputation académique solide, les problèmes liés aux perspectives d’emploi, à la surpopulation des salles de cours et aux inconvénients structurels qui affectent l’expérience des étudiants pèsent lourdement dans la balance.