Quand doit-on renseigner son code secret lors d’un paiement sans contact ?
Justement parce qu’il est toujours possible de se faire pirater quand on effectue un paiement sans contact grâce à des boîtiers (il faut pourtant que la personne se trouve à proximité), il ne faut pas considérer comme une tentative de fraude, le fait qu’une personne nous demande de taper notre code secret à 4 chiffres, une fois le paiement sans contact effectué.
Le fait d’appuyer sur les 4 touches et la confirmation, sans réintroduire la carte permet une authentification supplémentaire, notamment quand on effectue plusieurs opérations successives, en sans contact pour un montant égal ou supérieur à 150 euros. Ce plafond est généralement déterminé par les banques pour aider leurs clients à se préserver des fraudes.
Il faut cependant à ce sujet rappeler que chaque banque peut établir un plafond plus bas, si elle le juge nécessaire, en fonction de sa politique de risque. C’est d’ailleurs le fait d’indiquer son code secret qui remet en quelque sorte le compteur à zéro et permet de rassurer la banque à distance. Le client peut ainsi à nouveau utiliser sa carte bancaire pour d’autres achats, toujours en sans contact.
Qu’est-ce que le « sans contact plus » ?
Outre la succession de 5 paiements sans contacts pour lesquels la demande du code secret peut être faite, certains terminaux de paiement sont tout simplement équipés de la technologie « sans contact plus ». L’avantage pour le client est qu’il peut taper son code secret, sans mettre la carte dans le lecteur, et sans se soucier du montant de l’achat qu’il effectue.
D’abord lancé dans les taxis parisiens, cette pratique tend à se généraliser en France et dans le reste du monde ; mais il faut pour cela que les terminaux possèdent cette technologie qui vise à rendre l’expérience client plus fluide et donc plus agréable, sans se voir opposer un refus pour des histoires de plafonds etc… Les professionnels s’y retrouvent aussi puisque les paiements se font plus rapidement pour passer au client suivant.
