
Les secteurs où les agriculteurs peuvent prétendre à une meilleure rémunération
Comme on peut le voir en titre, la rémunération est très différente selon le type d’agriculture choisi. En France, 417 000 personnes travaillaient dans le domaine de l’agriculture en 2022, dans des secteurs aussi variés que la production céréalière, les services paysagers ou encore la sylviculture et l’élevage des animaux. Ce sont les hommes et les plus de 60 ans qui sont majoritaires ; avec respectivement 76,1% et 17,2% ; les jeunes rencontrant plus de difficultés lors de l’installation.
L’INSEE a défalqué les charges professionnelles, les cotisations diverses dont sont redevables les agriculteurs. On ne parle donc pas ici de chiffre d’affaires, mais bien de salaire net, de revenus ; c’est-à-dire ce avec quoi les personnes vivent. L’inflation explique pourquoi, selon l’étude de l’INSEE, les revenus des non-salariés de l’agriculture ont augmenté de près de 50% vis-à-vis des années 2018 à 2021 (2 510 euros en moyenne).
C’est le secteur des céréales qui s’en sort le mieux, suivi des vignes et des granivores avec des revenus allant de 3 340 euros à 2 750 euros. Les activités en soutien à l’agriculture et les vignes sont les grands vainqueurs avec des revenus qui peuvent avoisiner ou dépasser de peu les 10 000 euros (10 020 euros).
Elevage d’animaux : des agriculteurs moins bien lotis
Cependant, comme dit, il existe des différences importantes même si les personnes appartiennent bien à la catégorie des personnes non-salariées travaillant dans l’agriculture. Un agriculteur qui s’occupe de moutons, de chèvres, de chevaux et autres animaux a moins de chances de générer un bon revenu mensuel et la moyenne s’établit à 990 euros, sachant que ceux ayant touché 620 euros sont quand même 10%, quand on passe au crible cette étude de l’INSEE.
L’écart de revenu est donc expliqué par l’inflation, le type d’agriculture choisi, mais aussi sans doute l’emplacement de l’exploitation et les conditions météorologiques, car les aléas climatiques impactent de plus en plus sur les récoltes, tout comme on peut regretter que les cheptels soient victimes d’aléas épizootiques.