
Les secteurs qui ont mené la reprise
Les banques, les assurances, les télécommunications, la construction et les services aux collectivités ont été les secteurs leaders en Europe depuis le début de l’année 2025. Les stratégies d’investissement dominantes ont été : le momentum, les dividendes, la valeur et les rachats d’actions, tandis que l’approche croissance est restée à la traîne.
Selon Berenberg, une phase de consolidation est désormais probable. Depuis début avril, le gain implicite sur 12 mois résultant d’une combinaison de croissance des bénéfices de 5 % et d’un multiple de capitalisation boursière neutre (environ 14 fois) s’élevait à 19,6 %. Après la forte hausse des cours des actions depuis lors, cette même combinaison n’implique désormais qu’un gain de 1,7 % au cours des 12 prochains mois pour les actions européennes. Il est donc difficile de suivre la reprise actuelle à court terme, prévient Berenberg, qui suggère plusieurs stratégies d’investissement alternatives : elles sont axées sur la dynamique des rachats d’actions, la qualité à un prix raisonnable et les titres bon marché.
Rachat
En ce qui concerne la stratégie basée sur la dynamique des rachats d’actions, Berenberg a sélectionné dans l’indice Stoxx 600 les actions qui ont obtenu un bon score par rapport au groupe du premier quintile sur la base des rachats d’actions propres sur un an, de la solidité des bilans, de l’excédent de trésorerie disponible et de la forte croissance du bénéfice par action (BPA) à moyen terme.
Au total, 22 actions européennes ont été sélectionnées : Stellantis, BP, Heidelberg Materials, Ryanair, Intl.Cons.Airl.Gp., ACS Activ.Constr, The Sage Group, Pandora, Logitech R, Evolution, Galp Energia, Pearson, Auto Trader Group, Rightmove, Technip Energies, Kingfisher, Qinetiq, Computacenter, Glanbia, Inchcape, Grafton Group et Vistry Group.
La qualité à un prix raisonnable
Cette sélection identifie les sociétés qui présentent des fondamentaux solides et une certaine protection en termes de valorisation. « Nous pensons que cette combinaison peut aider les investisseurs à construire une structure similaire à une option d’achat dans leurs portefeuilles. Des bilans solides et une bonne capacité à générer des flux de trésorerie devraient offrir une protection contre un éventuel affaiblissement macroéconomique », explique Berenberg, qui applique un filtre de valorisation à cette sélection qualitative en retenant les entreprises affichant de faibles ratios cours/bénéfice.
Dans ce cas, il s’agit de 32 actions européennes: Stellantis, Buzzi. Roche Holding, Shell, Sanofi, Holcim, BMW, Heidelberg Materials, Nokia, Ryanair Holdings, Capgemini, Publicis Groupe, Ericsson B, Michelin, Arcelormittal, Volkswagen, Next, Cvc Capital Partners, Acs Activ.Constr.Y Serv., Continental, Renault, Logitech R, Henkel Preference, Genmab, Evolution, Hal Trust, Galp Energia Sgps B, Swedish Orphan Biovitrum, Norsk Hydro, Alstom, Ipsen et Skf B.
Qualité et bénéfices en hausse
Dans le même temps, Berenberg a recherché des titres qui se négocient avec un ratio cours/bénéfice prévisionnel à 12 mois dans la partie inférieure de leur fourchette sur cinq ans, avec une forte dynamique des bénéfices au cours des six derniers mois et une croissance élevée des bénéfices attendue à moyen terme. Il s’agit de 28 actions européennes : Prosus, Ubs, Rolls-Royce, Siemens, Barclays, Adyen, Natwest, Deutsche Bank, Lonza, Société Générale, Adidas, Flutter Entertainment, Commerzbank, Ucb, Argenx, Prudential, Novozymes, Dsm Firmenich, Ryanair Holdings, Mtu Aero Engines, Sartorius Stedim Biotech, Fresenius Med.Care, The Sage Group, Genmab, Severn Trent, Getlink, Smiths Group et Zalando.
Les actions avec une forte croissance des dividendes
Lors de sa dernière sélection, Berenberg a retenu des titres européens qui affichent des rendements historiques proches du haut de leur fourchette sur cinq ans, une forte dynamique des dividendes au cours des six derniers mois et une croissance élevée attendue à moyen terme. Dans ce dernier cas, 15 actions ont été sélectionnées :
- Moncler (croissance des dividendes de 16,1 %),
- Hermes (28,3 % de croissance des dividendes),
- Safran (39,5 %),
- Lloyds Banking Group (35,4 %),
- Alcon (22,1 %),
- Standard Chartered (23,9 %),
- Eqt (35,5 %),
- Prudential (53,4 %),
- Ryanair Holdings (33,2 %),
- Cellnex Telecom (158,4 %),
- Schindler R (20,9 %),
- Straumann Hldg (36,9 %),
- Aib Group (18,2 %),
- Banco Comr.Portugues R (36,7 %),
- Centrica Utilities (29,5 %).