Avec des millions d’animaux de compagnie en France dont une majorité de chiens et de chats, les français savent qu’ils doivent prendre soin de leur animal. Mais généralement, en l’achetant, ils ne pensent qu’à la nourriture et aux promenades. Que se passe-t-il quand l’animal contracte une maladie ou est victime d’un accident.

Une bonne prise en charge des accidents pour les animaux

Le marché est lucratif et beaucoup d’acteurs sont en place avec de nombreuses formules. De quoi trouver son bonheur, quel que soit le budget que l’on peut consacrer à ce poste, sans se ruiner. Pourtant, avec un pouvoir d’achat en berne, il est normal de se demander si prendre une assurance santé pour son compagnon à quatre pattes est bien utile.

Il est bon de savoir qu’un accident de la route ; par exemple un animal qui passe sous les roues d’un véhicule ; peut représenter en chirurgie et en soins post-opératoires plusieurs milliers d’euros qui sont entièrement à la charge du maitre, sans possibilité de remboursement, à moins d’avoir souscrit une assurance.

Le remboursement pour ce type de problème se fait généralement sous 48 heures et la prise en charge peut être intéressante quand on opte pour la bonne formule d’assurance santé pour son animal (trois sont généralement proposées mais il peut y en avoir beaucoup plus).

Ce n’est pas la même chose pour la maladie qui n’est pas appréciée par les cabinets d’assurance. D’ailleurs, certaines inhérentes à certaines races d’animaux font partie des garanties d’exclusion. Dans ce cas-là, le remboursement se fait sous 45 jours dans le meilleur des cas, sachant que l’on peut attendre parfois jusqu’à 6 mois pour revoir une partie de la somme dépensée.

La souscription d’un contrat d’assurance peut se faire dès les 3 mois d’un chien ou d’un chat ; période qui correspond à ses premières vaccinations ; car nombreux sont les cabinets qui les exigent. Ces actes de prévention sont parfois pris en charge, ainsi que les rappels, mais pas par tous les cabinets d’assurance et le remboursement n’est en général pas toujours suffisant pour rembourser la totalité des frais.

Assurance pour son chien ou son chat : que comparer ?

Ce sont les animaux les plus couverts, mais il faut savoir que l’apparition des NAC (Nouveaux Animaux de Compagnie) a ouvert le marché. Les furets et autres lapins ne sont pourtant pas pris en charge par toutes les assurances, ce dont il faut s’assurer au préalable. Pour les pythons et autres perroquets, c’est encore plus difficile. Si vous vous cantonnez à assurer un animal de compagnie plus classique, tout ira bien, mais certains points peuvent vous aider à trouver le meilleur contrat.

  • Le niveau de garantie : il va dépendre de la formule, allant généralement de 30% à 100%. Plus on monte en gamme et en prix, plus l’assureur rembourse.
  • Les exclusions de garantie : la race de votre chienne la prédispose à des gestations difficiles ? Vous avez un chien de catégorie 1 ou 2 ; soit des races réputées dangereuse ; vous allez à la chasse avec votre chien ? Ce sont des motifs d’exclusion comme tant d’autres pour de nombreux assureurs.
  • Le délai de carence : si on l’entend surtout pour désigner le moment qui sépare celui où l’on avance les frais vétérinaires et celui on l’on est remboursé, il peut exprimer aussi le moment de la prise en charge, suite à la signature du contrat (deux jours à une semaine, voire plus).
  • La franchise : c’est le montant qui reste à la charge du maitre. Sur certains soins, elle peut ne pas exister. Enfin, il faut faire la différence entre une somme fixe annuelle et une franchise à l’acte, généralement un pourcentage ; ce qui peut représenter une somme, si l’animal est régulièrement malade.
  • L’âge de prise en charge maximum : si les assureurs refusent de prendre un chien ou un chat, généralement à partir de 5 à 7 ans, il ne faut pas oublier que même s’il est assuré depuis ses 3 mois, un animal qui vieillit représente un risque plus élevé. La prise en charge peut donc s’arrêter au bout d’un moment ou continuer, mais au prix d’une surprime. Certains cabinets d’assurance pourtant, remboursent et ce, sans surcoût, jusqu’au décès.
  • Les options : assistance en cas de perte ou de fugue de l’animal, prise en charge physique quand le maitre est victime d’un accident ou doit se faire hospitaliser, capital décès au moment de la mort de l’animal, soutien psychologique sont autant d’options que l’on peut trouver dans certaines formules. A considérer si l’on sent que l’on peut en avoir besoin à un moment ou un autre.
  • Le prix : c’est un critère important, sachant que l’on peut trouver une formule ; y compris auprès de certains supermarchés qui se sont lancés dans le monde de l’assurance pour chien ; qui démarre à moins de 10 euros par mois. Cela peut ensuite grimper à près de 80 euros, voire plus.

Pour vous aider à faire le choix de la mutuelle pour votre animal, des comparateurs en ligne existent et sont faciles d’utilisation. En notant quelques données concernant votre chien ou votre chat notamment sa race ou encore son âge, cela permet d’éliminer bon nombre de concurrents pour n’avoir qu’à étudier quelques devis.