On pourrait dire que dans le marché de l’immobilier, c’est l’équation fatale. La demande est forte mais on assiste à une pénurie des biens à vendre. Cela ne peut qu’inciter les vendeurs à monter leur prix.

Comment se porte le marché de l’immobilier en ce début 2021 ?

L’immobilier se porte bien, contre toute attente, alors qu’il a été impossible pendant des mois, l’année dernière de se déplacer pour visiter des biens et que le nouveau couvre-feu n’arrange rien. Au contraire, les français souhaitent de plus en plus déménager, et trouver un havre de paix où se réfugier quand le monde extérieur devient hostile. L’enfermement auquel ils ont été contraints leur a fait prendre conscience, qu’il était essentiel de pouvoir avoir un extérieur ; ne serait-ce qu’un balcon.

Il aurait été donc tentant de croire que les deux confinements qu’a pu connaitre la France, auraient eu une incidence sur le prix de l’immobilier, le rendant plus accessible. C’est tout le contraire. Malgré la crise économique qui touche durement tous les français, les vendeurs ont bien compris que certains biens font désormais rêver.

Un troisième confinement strict, bien que repoussé, n’est pas encore totalement écarté et une très grande majorité de français le redoutent. Les prix des maisons avec extérieur flambent et les acquéreurs modestes restent sur le carreau. Ce sont désormais les foyers les plus aisés, qui demeurent dans la course et qui cherchent des biens qualitatifs et idéalement placés, pour pouvoir surmonter les aléas de la vie, en cas de besoins.

Moins de négociations

Cette tendance se généralise à l’ensemble de l’hexagone, et les biens qui se situent à l’orée des grandes villes font partie des recherches les plus récurrentes. Cela est expliqué également par l’apparition et la perduration du télétravail : il n’est plus nécessaire, pour travailler, d’être propriétaire dans une grande métropole.

Autre nouveauté : les biens se faisant rares, les acheteurs ne mégotent plus sur le prix de vente affiché. Ils ne cherchent quasiment plus à négocier le prix demandé par les vendeurs. La marge de négociation ne serait qu’à peine plus de 4% pour les maisons…