Bien que les taux d’intérêt pratiqués par les établissements bancaires aient tendance à diminuer, d’autres facteurs contribuent à la baisse notable de la demande dans l’immobilier neuf ; comme la fin de certains dispositifs défiscalisants. Les investisseurs et les futurs propriétaires pourraient s’alarmer de cette chute de 32,6%. Cependant, des solutions existent pour inverser cette tendance.

Les raisons de la baisse de la demande dans le secteur de l’immobilier neuf

Même s’il n’augmente plus en ce début 2024, la hausse des taux qui a parfois dépassé les 4 % en 2023 reste un facteur important qui a quelque peu altéré l’enthousiasme des investisseurs. Face au durcissement des critères d’octroi de prêts par les banques, un nombre restreint de projets passait à l’étude. Si cela a d’abord affecté le marché de l’immobilier ancien, le neuf n’a pas été épargné.

L’arrêt programmé de Pinel, le plus plébiscité des dispositifs, permettait d’investir dans la pierre tout en réduisant son impôt. Après des années de bons et loyaux services et un arrêt toujours retardé, ce dispositif devrait prendre fin au 31 décembre 2024, au grand damne des personnes qui prévoyaient un investissement locatif à partir de 2025.

L’immobilier neuf connaît une baisse aussi bien en province qu’en Île-de-France. Pourtant, la demande de location ne cesse de croître et il est important que les investisseurs sachent qu’acheter du neuf est toujours possible et que l’on peut bénéficier d’aides.

De nombreux ménages cherchent un bien de confortable pour y vivre avant d’être en mesure d’acheter. D’autres cherchent un cadre moderne et bien pensé, avec le respect de toutes les normes thermique, pour voir s’alléger ses factures énergétiques. Que l’on ait un petit budget à consacrer à cet achat dans le neuf ou un budget plus conséquent, il y a des villes où l’attractivité est toujours présente à l’instar du quartier de la Défense, de Saint-Ouen, de Sartrouville ou encore de Pantin.

De nombreux quartiers en cours de rénovation vont répondre aux besoins de futurs habitants et sont donc à considérer comme des investissements sur l’avenir, notamment dans le 93.

Les régions où investir

Si Paris et sa couronne ne sont pas les objectifs d’un investisseur, qu’il se rassure : il trouvera également des projets de construction intéressants dans des métropoles en région. Invariablement, certaines villes sont toujours attractives, car dynamiques, attirant tout aussi bien des étudiants que de jeunes salariés ou des personnes encore qui souhaitent la douceur de vivre, pour leur retraite.

Nice et Nantes sont des villes où l’on trouve un équilibre intéressant entre l’offre et la demande, une tendance observée également à Toulouse, Bordeaux et Rennes. Dans le sud de la France, des villes comme Antibes et Cagnes-sur-Mer, prisées pour leur cadre de vie, attirent particulièrement les seniors désireux d’échanger leur résidence principale contre un logement plus petit ou à la recherche d’une résidence secondaire. Cependant, malgré une demande soutenue, l’offre y reste limitée.

Les investisseurs disposant de budgets plus limités ont également leur place sur le marché de l’immobilier neuf, notamment en explorant des villes moyennes telles qu’Angers, appréciée pour sa qualité de vie, critère très recherché par les locataires et acquéreurs.

Pour faire le tri sur les prix et offres des logements neufs proposés par les promoteurs immobiliers et les constructeurs de maisons individuelles en France, le portail Superneuf se présente comme une ressource incontournable. Ce site regroupe les annonces issues de toutes les régions, ainsi que des conseils et informations pratiques, pour bien investir dans l’immobilier neuf.

Les aides à demander quand on veut investir dans le neuf

aides possibles

Pour l’achat dans le neuf, la Loi Pinel n’est pas la seule solution. Le gouvernement souhaite justement aider les ménages à accéder à la propriété dans un secteur à l’arrêt en mettant les moyens nécessaires. Ainsi, on peut par exemple, en achetant dans un programme neuf (tous ne le proposent pas cependant), prétendre au BRS (le Bail Réel Solidaire). L’acquéreur paie son logement moins cher, tout simplement parce qu’il n’achète que le bâti et pas le terrain sur lequel il est construit ; qui est propriété de l’Organisme Foncier Solidaire.

Ainsi, on peut par exemple, en achetant dans un programme neuf (tous ne le proposent pas cependant), prétendre au BRS (le Bail Réel Solidaire). L’acquéreur paie son logement moins cher, tout simplement parce qu’il n’achète que le bâti et pas le terrain sur lequel il est construit ; qui est propriété de l’Organisme Foncier Solidaire.

Attention, le dispositif du BRS est accessible aux ménages avec des revenus modestes dont le plafond de ressources dépend de la région et du nombre de personnes qui composent le foyer (plus d’informations ici sur les conditions). L’avis d’imposition de l’année N-2 est à produire pour justifier des ressources.

Le fait d’opter pour l’achat en nue-propriété permet à un investisseur d’être propriétaire sans pouvoir prétendre à l’usufruit de son bien pendant une période allant de 15 à 20 ans. Sous ce qui s’apparente à une contrainte apparaissent cependant des bénéfices importants : être propriétaire d’un bien qui s’achète à un prix parfois inférieur de 40% à celui du marché, mais aussi être délesté de l’entretien et des charges courantes, tout comme des risques locatifs qui sont supportés par l’usufruitier pendant toute la période.

Malgré les difficultés du marché immobilier neuf en France en 2024, les acheteurs informés peuvent encore trouver quelques opportunités, en tirant parti des aides gouvernementales pour l’accession à la propriété ou investissant dans des régions où le locatif est en tension et la demande élevée.