Il a subi les quolibets à ses débuts. Ceux qui y ont cru, dès la première heure remercient encore leur bonne étoile. Le bitcoin ; première monnaie digitale ou cryptomonnaie ; a ouvert la voie à tant d’autres. Investissement, question de savoir si on le propose en banque pour pouvoir payer ses achats : tout cela pourrait être balayé. Les banques centrales n’y croient pas du tout.

Pourquoi les banques centrales ne croient pas au bitcoin ?

Pour celles et ceux qui s’intéressent à la cryptomonnaie, elle est connue comme un instrument financier extrêmement volatil. A tel point qu’il est possible que son cours, pendant une seule journée, fluctue de 10% à la hausse ou à la baisse.

Les investisseurs y sont habitués sans doute et continuent de l’adorer, même s’il existe d’autres monnaies virtuelles dans lesquelles ils peuvent croire. Banque centrale de Suède, établissement du Mexique ou même d’Angleterre, même combat : on craint trop la volatilité des crypto actifs, pour réellement leur faire confiance au quotidien.

Pour Stefan Ingves, le gouverneur de la banque centrale de Suède, le bitcoin en tant qu’argent privé est amené à s’effondrer. Il n’hésite pas à comparer la monnaie virtuelle à une collection de timbres dont on voudrait faire le commerce. Est-ce à dire qu’il considère cette monnaie comme un hobby plutôt que comme une alternative sérieuse ? Sans doute que oui.

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Au Mexique ; au contraire du Salvador qui considère le bitcoin comme un vrai moyen de paiement et ce de manière officielle ; même incertitude. Le bitcoin et les autres Ethereum et Litecoin ne peuvent pas être considérés comme une monnaie légale qui aurait une grande viabilité.

Une instabilité qui ne rassure pas

Selon Stefan Ingves, aucun salarié n’accepterait d’être payé en bitcoin, tout simplement à cause de cette volatilité sur les cours de marché. Cela voudrait dire que cette même personne accepterait que son salaire, en une journée, puisse donc prendre ou perdre 10% de sa valeur voire plus. Cela aurait une incidence catastrophique sur le pouvoir d’achat. Pour le gouverneur de la Banque du Mexique, acheter avec des bitcoin ressemble plus à une action de troc, plutôt que d’achat pur.

Les cours du marché peuvent leur donner raison, sur un point : il est vrai que le bitcoin est passé en moins de 24 heures de 47 396 euros à 46 840 dollars. Depuis le début de l’année, il a pris 61%.

Fini, peut-être pas, mais instable, cela, c’est une certitude. Pour les investisseurs qui veulent tenter la cryptomonnaie, il existe des monnaies virtuelles plus stables, à tel point qu’on les appelle les stablecoins. Est-ce avec elles qu’il faudra compter désormais ?