La pierre-papier a le vent en poupe et l’investissement en SCPI séduit de plus en plus les retraités ou les personnes, dont le départ à la retraite approche. Cet investissement simple et accessible de percevoir des loyers sans les tracas habituellement associés à la gestion d’un bien immobilier. Pourtant, quand on est sénior, il existe des erreurs fréquentes qu’il est possible d’éviter pour un investissement en SPCI pleinement réussi.

scpi

Qu’est-ce qu’une SCPI ?

Un moyen d’investir dans l’immobilier sans avoir à acheter ou gérer directement un bien immobilier, c’est la définition d’une scpi (Société Civile de Placement Immobilier).

En pratique, plusieurs personnes mettent leur argent en commun, à partir de quelques milliers d’euros, et une société spécialisée se charge de tout : acheter des immeubles, trouver et gérer les locataires, encaisser les loyers, payer les charges et faire les travaux. En échange, chaque investisseur reçoit régulièrement une part des loyers, proportionnelle à la somme qu’il a investie.

Erreur n°1 : ne pas adopter la bonne stratégie d’investissement

Ne pas avoir à se soucier de la gestion mais aussi obtenir des revenus stables sont généralement les priorités d’un retraité ; qui ne seront donc pas celles d’un quadragénaire encore en activité. Il est donc important d’établir une stratégie d’investissement qui sera corrélée à ces besoins.

La solution consiste en le fait de prendre des SCPI offrant des revenus réguliers et à haut rendement. Certaines d’entre elles ont, en effet, un rendement pouvant aller jusqu’à 8 ou 10% annuels.

Le fait d’investir par exemple 100 000 euros dans ce type de SCPI permettrait de prétendre à un loyer de 600 euros par mois, voire davantage, sans craindre de vacance locative ou encore sans payer de charges. Pour aller plus loin, découvrez notre guide : combien rapporte un placement de 100 000 euros par mois ?

Sous-estimer ou ne pas connaitre la fiscalité de cet investissement à la retraite

Le fait d’investir dans des SCPI françaises et donc d’avoir des revenus fonciers français suppose, même quand on est retraité, de devoir payer les prélèvements sociaux à hauteur de 17,2% (ainsi que des impôts au barème progressif de l’impôt sur le revenu ou via la flat tax). En effet, ce n’est pas parce que l’on est un senior que l’on ne peut plus être imposé.

Il existe cependant une solution pour éviter les prélèvements sociaux : investir dans des SCPI qui achètent des actifs immobiliers en dehors de l’hexagone, dans des pays de l’Union Européennes. Les conventions fiscales internationales permettent de ne pas payer de prélèvements sociaux.

Troisième erreur : ne pas mutualiser les risques ou investir en SCPI seul

Le fait d’investir via une banque ne permet pas à la personne à la retraire d’avoir le choix des SCPI, ce qui est à regretter. N’étant pas spécialistes dans ce domaine, les conseillers bancaires ne peuvent pas prodiguer un accompagnement vraiment probant, en tenant compte du niveau de retraite, de la fiscalité à laquelle est soumis le retraité ou encore, ce qu’il attend de son investissement.

Mieux vaut passer par une entreprise spécialisée qui proposera un accompagnement réellement adapté en matière de SCPI. Un professionnel sera le premier à préconiser la diversification ; soit le fait d’investir dans plusieurs SCPI plutôt que dans une seule ; afin de mutualiser les risques et donc de limiter la perte possible de capital.

Les SCPI ne se ressemblent pas, tant en termes de secteur d’investissement, que de rendement, de fiscalité, de prix de part ou de localisation. On peut, comme nous l’avons vu précédemment, pour éviter la fiscalité des revenus fonciers français investir dans des SCPI européennes, mais il faudra aussi faire le choix du secteur (santé, enseignement, hôtels, entreprises…) en fonction de ses goûts ou de ce que l’on estime le plus rentable.

En matière de rendement, certaines SCPI proposent un taux plus élevé que d’autres. Le font-elles de manière régulière depuis des années, ont-elles connu des années plus difficiles ou sont-elles toujours stables ou en progression sont des critères forts lors du choix, ce qui sous-tend une veille dans ce secteur qu’un banquier ne va pas faire ; au contraire d’un spécialiste. Tous ces éléments sont extrêmement importants pour faire le meilleur choix.

Un portefeuille diversifié et des SCPI à haut rendement sont le combo parfait pour répondre à une envie bien naturelle de sécurité au moment de la retraite.