
Toucher le chômage en 2025 : combien d’heures faut-il avoir travaillé ?
La situation du demandeur va déterminer la période de référence qui sera prise en compte pour le calcul des droits au chômage ; également appelés ARE (Aide au Retour à l’Emploi). En 2025, il faut avoir travaillé pendant 910 heures ou 130 jours ou encore environ 6 mois, au cours des 24 derniers mois, même sans continuité et ce, même si les emplois se font chez différents employeurs. On parle de « période d’affiliation ». Pour les personnes âgées de 53 ans et plus, la période de référence est allongée à 36 mois.
France Travail se base sur une base hebdomadaire qui suit le calendrier civil et prend en compte le nombre de jours travaillés sur une semaine. Une personne qui serait en formation professionnelle peut espérer que cette dernière soit comptée comme des journées de travail ; sans dépasser toutefois les deux tiers des jours travaillés de manière effective.
Quels sont les critères pris en compte pour le calcul?
Si le nombre d’heures travaillées est un critère, il en existe d’autres pour bénéficier de l’ARE et la calculer. Il faut bien entendu, pour la percevoir, que la personne ait perdu son travail de manière involontaire, soit inscrite à France Travail dans les 12 mois après la fin du dernier contrat, qu’elle soit activement à la recherche d’une nouvelle activité salariée, ne pas être en âge de percevoir sa retraite à taux plein mais aussi vivre en France. Ce sont les critères d’éligibilité.
Pour le calcul des allocations chômage, France Travail se base sur la durée de travail précédente, le montant des revenus perçus, les périodes où la personne n’a pas travaillé. Il s’agit donc d’une aide qui est propre à chacun et est tout à fait individuelle et unique, dans le but de fournir une aide juste et appropriée.
Portage salarial et chômage : est-il possible de cumuler ?
Le portage salarial permet à une personne de travailler en tant qu’indépendant tout en bénéficiant du statut de salarié. Le cumul des revenus en portage salarial et l’ARE est possible, en cas de reprise d’activité même s’il s’agit de ne pas dépasser un certain plafond que peut renseigner France Travail lors d’un entretien.