La tendance semble l’indiquer, 2021 serait un bon cru pour les personnes qui voudraient être propriétaires. Même si certains dossiers de demande de prêt ont été mis en attente à cause du premier confinement de 2020, les français n’ont pas hésité, dès que cela a été possible, à relancer leur banquier. Selon les derniers chiffres de l’Observatoire du crédit aux ménages (OCM), c’est 31,4 % des ménages qui détenaient un prêt immobilier en 2020. Un pourcentage que l’on voit rarement.

Comment expliquer la multiplication des demandes de prêts immobiliers ?

En période de crise, la pierre reste une valeur refuge et les français ont également compris l’importance d’avoir un bien à soi, répondant à tous les besoins (superficie, présence d’un extérieur), pour traverser les moments difficiles. Le premier confinement de mars 2020 a confirmé cette tendance déjà bien ancrée dans l’inconscient collectif. Quitte à devoir rester chez soi, autant y être bien.

Ce haut taux revient de façon plus ou moins régulière depuis 20 ans. Les années 2001, 2012 et 2018 ont présenté, chacune, des taux relativement identiques. Un crédit immobilier représente un achat important, qui implique un remboursement sur une période longue ; sachant que la moyenne est de 20 ans en France. Selon l’ étude de l’OCM, 24,2 % des ménages français étaient dans des démarches d’accession à la propriété en 2020.

Les crédits à la consommation en net recul

Le choix des français se porte le plus souvent sur des biens anciens ; comme le confirment des notaires interrogés à ce sujet. Dans l’année 2020, un million de biens de cette nature ont été vendus. S’endetter pendant de longues années, est-ce que cela inquiète les ménages concernés ? Non, tant qu’il s’agit de le faire pour un bien immobilier ; ce qui explique par contre que les prêts à la consommation aient, quant à eux, reculé de façon impressionnante, pour atteindre un taux historiquement bas.

Historiquement bas, c’est aussi ainsi que l’on peut qualifier le taux d’intérêt moyen demandé par les établissements bancaires pour un crédit immobilier. Couplant cela à un taux d’endettement pouvant passer, dans certaines situations à 35%, 2021 pourrait voir le nombre de dossier s’envoler. Demain, tous propriétaires ?