Assurer son ou ses véhicules relève de l’obligation légale et représente un budget certain pour les ménages. Le cabinet d’assurance propose en général trois formules : l’assurance de responsabilité civile qui comprend les garanties de base obligatoires, le contrat intermédiaire qui reprend ces piliers et auxquels on peut ajouter des options payantes et l’assurance tous risques qui est le plus couvrant mais aussi le plus cher. Parmi les options que l’on peut souscrire, il y a la protection juridique. Un gadget ou une garantie qui compte vraiment ?

C’est quoi une protection juridique ?

faq protection juridiqueOn ne trouve pas cette option dans l’assurance au tiers ; qui est celle que l’on privilégie quand on veut un minimum de couverture, mais que l’on ne veut pas payer trop cher son assurance auto. Le revers de ce prix bas est que l’assureur ne prend en compte que les dommages causés à un tiers donc à une autre personne que l’automobiliste. La protection intervient déjà dans de nombreux contrats intermédiaires ou dit tiers étendu, mais pas toujours. Quoi qu’il en soit, il faut la demander auprès de l’assureur, ce qui va faire augmenter le coût mensuel des cotisations.

On peut tout à fait, a posteriori de la signature du contrat, demander la souscription d’une protection juridique, quand on se rend compte de son utilité, ou quand on a été confronté à un problème et ses conséquences notamment financières. L’assureur établira alors un avenant et reverra à la hausse, en conséquence, le prix à payer pour une telle option. Elle coûte généralement entre 70 et 100 euros annuels à elle seule, ce qui vient s’ajouter au coût total.

Pour payer moins cher pour les mêmes prestations, il est toujours conseillé de réaliser de temps à autre un comparatif entre les différents acteurs, sachant que la loi est, dans ce sens, du côté des consommateurs et usagers. Ils ont le droit de changer pour moins cher s’ils le souhaitent. Il est toujours préférable que ce soit à niveau de garantie égal.

Cette protection juridique est intéressante dans trois situations principales :

  • si un litige vous oppose à un conducteur ou autre usager de la route qui aurait occasionné des dégâts sur votre véhicule,
  • si vous avez occasionné des dégâts sur la voiture d’autrui et que cela crée un litige,
  • si vous n’êtes pas d’accord par exemple avec la prestation réalisée par un garagiste sur votre voiture ou lors d’un contrôle technique.

Faut-il souscrire une assistance juridique ?

Elle sera utile également lors d’un vol de véhicule, de la présence d’un vice caché lors de l’achat d’une voiture ou même dans une situation de location. La protection juridique prend en compte l’assistance d’un avocat ou d’un expert en fonction des situations pour vous représenter devant une cour de justice. Ce professionnel doit être choisi par le particulier et détenteur du contrat lui-même et non par le cabinet d’assurance, ce qui peut assurer d’une bonne impartialité dans une affaire et espérer un remboursement, au cas échéant.

Il faut pourtant savoir que ces remboursements sont plafonnés et que la somme doit figurer de façon obligatoire dans le contrat pour ne pas avoir de mauvaise surprise. L’automobiliste devra également prendre connaissance des garanties d’exclusions qui peuvent figurer dans le contrat, comme par exemple le fait de ne pas être couvert dans certains pays en dehors de la Zone Euro, ce qui représente la plupart des situations, mais mieux vaut s’en assurer.

On peut très bien déclarer tous les membres de sa famille (ou les passagers de la voiture) dans son contrat pour que ces derniers soient également couverts, en cas de problème. Si tous ces points pourraient convaincre au regard des sommes qui peuvent ainsi être épargnées en fonction des situations, il faut savoir que le fait de souscrire une telle option suppose d’autres services intéressants comme l’accompagnement personnalisé par l’assureur.

En cas de problème, le conducteur ne doit pas prendre l’initiative de la procédure. Il convient qu’il appelle son assureur, pour obtenir son accord préalable. Connaissant le prix des voitures, de leurs réparations, l’état de la sinistralité routière, le coût que représente le fait de se faire représenter par un avocat, la protection juridique n’est donc pas une option à négliger.