Des châteaux et des manoirs somptueux, des vêtements de luxe et des cérémonies à faire des envieux : mais comment les membres de la famille royale britannique peuvent-ils se permettre tout cela ? Essayons de faire quelques calculs sur les finances de la Reine Elizabeth. Lorsque l’on évoque la richesse de la reine du Royaume-Uni, Elizabeth II, on ne peut s’empêcher de faire référence à la fortune des Windsor. Tous les membres actuels de la famille royale appartiennent en effet, par naissance ou par mariage, à la Maison de Windsor, qui est depuis 1917 le nom de la maison royale du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord.

En fait, il faut dire que le nom original de cette maison était Saxe-Cobourg-Gotha, mais par décret du roi George V, il a été remplacé par Windsor. Nous parlons d’une famille qui, en plus du prestige, possède une immense fortune qui, selon les estimations du magazine Forbes, s’élève à environ 28 milliards de dollars. Pour les Windsor et Elizabeth II, cette période n’est cependant pas facile : d’abord les désaccords avec Harry et Meghan, puis les événements turbulents impliquant le prince Andrew et enfin les adieux au prince Philip. De plus, l’état de santé de la reine de 96 ans en inquiète plus d’un.

La fortune des Windsor

Avant de nous pencher sur les revenus de la reine Élisabeth, examinons ce que nous savons de la fortune des Windsor en étudiant la répartition de l’immense fortune de la famille. Comme l’explique Forbes :

  • Domaine de la Couronne ou “biens de la Couronne” (19,5 milliards de dollars) ;
  • Buckingham Palace (4,9 milliards de dollars) ;
  • Duché de Cornouailles (1,3 milliard) ;
  • Duché de Lancaster (748 millions) ;
  • Kensington Palace (630 millions) ;
  • Crown Estate Scotland (592 millions) ;
  • Les biens personnels de Sa Majesté (environ 500 millions).

Une grande partie de la richesse de la famille royale britannique provient donc de terres, de palais, de bijoux et d’investissements hérités, mais la monarchie est également financée indirectement par le peuple britannique par le biais d’une subvention souveraine émise en une somme forfaitaire par le Trésor.

La reine Elizabeth, dont la valeur nette est estimée à 530 millions de dollars (source : Forbes), est le membre de la famille royale britannique dont la valeur nette personnelle est la plus élevée, mais dans l’ensemble, les membres de la famille royale disposent de millions de dollars et contribuent à l’économie britannique à hauteur de près de 2 milliards de livres sterling grâce au tourisme qu’ils attirent (valeur de 550 millions de livres sterling).

Reine Elizabeth : richesse et salaire

La reine Elizabeth possède, bien entendu, la plus grande fortune de tous les membres de la famille royale britannique, avec un patrimoine net estimé à 550 millions de livres sterling. Le monarque, qui est au pouvoir depuis 1953, dispose d’une respectable fortune immobilière, qui comprend notamment :

  • Buckingham Palace ;
  • Château de Balmoral ;
  • Maison Sandringham.

Les deux dernières propriétés lui ont été offertes par son père, le roi George IV, et valent plus de 200 millions de dollars. Quant au palais de Buckingham, bien que la Reine ne soit pas l’unique propriétaire du palais royal, elle conserve 15 % des revenus générés par celui-ci (ainsi que par les autres propriétés de la Couronne) sous la forme d’un salaire, également connu sous le nom de Sovereign Grant.

À cela s’ajoute la redevance annuelle qu’elle reçoit du duché de Lancaster, qui n’est rien d’autre qu’une importante collection de biens qu’elle supervise en tant que reine.

Comment la Reine Elizabeth gagne-t-elle de l’argent ?

Essayons de mieux comprendre comment la reine Élisabeth II gagne réellement de l’argent, en laissant de côté les revenus provenant de ses propriétés royales, des différents châteaux liés à Windsor et du merchandising de la famille royale (pour ce que l’on appelle la bourse privée).

Depuis 2012, la reine Élisabeth II gagne de l’argent grâce à la subvention souveraine, c’est-à-dire le financement de la Couronne par des fonds publics (tandis que la reine cède pour sa part les gains du Crown Estate, c’est-à-dire un portefeuille financier appartenant à la Couronne britannique). Selon l’état financier le plus récent, qui se réfère à l’année 2019, la Couronne a réussi, grâce à cet instrument, à s’assurer un revenu de 96 millions d’euros, un chiffre égal à 25 % des bénéfices générés au cours des deux années précédant le domaine de la Couronne.

Avec les revenus du souverain, la Couronne paie tout, des salaires du personnel aux frais d’entretien en passant par les voyages en famille. Et ce qui n’est pas dépensé sera mis de côté dans un fonds de réserve.

Combien gagne le prince Charles ?

En plus de bénéficier d’une part de la fortune familiale, notamment grâce à la propriété du duché de Cornouailles qui génère des revenus de 30,8 millions d’euros par an, le prince Charles – avec sa consort Camilla – reçoit également la subvention souveraine pour faire face aux dépenses. Il semble toutefois que le prince Charles transmette une rente de 8 millions d’euros par an à ses enfants (reste à savoir si elle sera également versée à Harry après le départ de ce dernier).

William et Kate : revenus et avoirs

La succession du fils aîné de la défunte Lady D devrait s’élever à environ 40 millions de livres sterling. Comme son frère Harry, le prince William a également reçu un héritage de 13 millions de livres sterling à la mort de sa mère, et reçoit une allocation du duché de Cornouailles pour couvrir les dépenses liées à ses obligations officielles. À cela s’ajoute son salaire annuel de 62 000 £, pour son travail de pilote pour l’East Anglian Air Ambulance, dont il aurait fait don à une œuvre de charité.

Kate Middleton, qui a épousé le prince William pour devenir duchesse, a une fortune civile estimée à environ 7 millions. Ses principaux revenus proviennent de Party Pieces, une entreprise de fournitures de fête créée par ses parents, qui vaut environ 50 millions de livres sterling et pour laquelle Kate a travaillé comme acheteuse avant de devenir duchesse.

À l’époque, elle vivait dans un appartement londonien évalué à 1,4 million de dollars. Aujourd’hui, cependant, ses dépenses sont couvertes par le duché de Cornouailles.