Le taux d’incidence du variant Delta, l’obligation de détenir le pass-sanitaire sont autant de raisons qui expliquent la volonté, pour certains français, de recourir à la vaccination. Mais certaines rumeurs les font encore hésiter, concernant la prise en charge des effets secondaires par l’assurance ou même les implications négatives du vaccin dans certains contrats. Nous faisons le point ici.

Assurance de prêt immobilier, contrat d’assurance-vie : tout cela peut-il être impacté par la vaccination ?

La France est partagée entre ceux qui souhaitent ardemment la vaccination pour tenter de retrouver une vie normale et les anti-vaccins qui refusent de se voir inoculer un produit sur lequel on a peu de recul. C’est surtout les restrictions qui accompagnent la non-vaccination ; et qui ressemblent donc à une obligation à peine déguisée ; qui les met hors d’eux. D’autant que des rumeurs, véhiculées par des vidéos à la télévision ou sur Internet mettent le feu aux poudres.

La souscription d’un crédit immobilier s’accompagne toujours de celle d’une assurance emprunteur. En cas d’invalidité totale ou de décès, cette dernière paierait à la place du propriétaire. Certains vaccins ayant quelquefois entrainé la mort, la question a fait couler beaucoup d’encre et des personnes ont causé du tort, en diffusant des propos erronés.

Assurance vie et décès : des risques ?

L’ONIAM (Office National de l’Indemnisation des Accidents Médicaux) ; comme les produits ont été autorisés dans le pays ; prendrait bien en charge les maladies ou les décès qui surviendraient suite à l’injection du vaccin anti Covid-19 ou un autre. Autre inquiétude à démentir, le fait qu’un contrat d’assurance-vie, à cause de la vaccination et d’un potentiel décès qui y serait lié, deviendrait caduc. Une assurance-vie n’est pas une assurance-décès, c’est un produit d’épargne. Le versement à un ou plusieurs bénéficiaires n’a aucun rapport avec le motif du décès.

Quant aux assurances décès ; puisqu’elles ont aussi été évoquées ; il peut en effet exister une clause relative au type de décès et donc à une exclusion, mais cela ne concerne en aucun cas un traitement médical ou encore un vaccin. Le Code des Assurances prévoirait plutôt une exclusion en cas de suicide, et encore, s’il survient moins d’un an après la signature du contrat d’assurance-décès. Aucun risque de ce côté-là non plus, et il suffit de lire son contrat, quand on en possède un, pour s’en persuader.