Jusqu’à 5 000 euros, c’est le montant annuel que peut payer le propriétaire d’une grosse cylindrée s’il a fait le choix de s’assurer en tout risque. Il est évident que tous les motards ne peuvent pas se permettre cette dépense, même mensualisée. Comment payer moins chère son assurance moto, c’est la question du jour.

Comment est déterminé le montant des cotisations pour une moto ?

Avant l’achat d’une moto, au-delà de son design, de sa puissance et de l’image que vous allez renvoyer, n’hésitez pas à vous renseigner sur le prix de l’assurance, car le montant dépend entre autres, du type de moto, de la marque choisie et de la cylindrée. Ainsi, il est certain que si votre moto coûte cher à l’achat, il en ira de même pour l’assurer, surtout si vous avez pris un modèle neuf et pas d’occasion. Une moto de seconde main qui aurait déjà dix ans, suppose une décote dont l’assureur tient compte pour établir son devis, comme pour l’assurance d’une auto.

Le fait que le deux-roues soit puissant implique un risque potentiel de sinistralité plus important. Soit une notion que n’apprécient pas du tout les cabinets d’assurance. L’assureur se fie tout simplement à des statistiques et s’il sait que certains modèles sont plus risqués et dangereux que d’autres, il appliquera une réserve en augmentant le montant des cotisations.

L’assureur va aussi considérer le conducteur de la moto. L’âge, la composition familiale, mais aussi l’expérience vont jouer, ainsi que la fréquence d’utilisation de la moto et pourquoi elle est utilisée (loisirs ou pour se rendre sur le lieu de travail). Le lieu de résidence a également son importance : un assureur va toujours estimer que la conduite en ville est plus dangereuse ; du fait du nombre de véhicules ; qu’à la campagne. Le fait que la moto dorme dans un garage ou un espace fermé va rassurer le professionnel, car cela diminue le risque de vol.

Enfin, bien sûr, le niveau de garanties souhaité par l’assuré joue dans cette somme à payer tous les mois ou une fois par an. On ne paie pas le même tarif quand on est assuré en tout risque que quand on est assuré au tiers. Alors, comment payer moins cher son assurance pour moto ? Voici quelques pistes.

Comment payer moins cher son assurance moto ?

Comme vu auparavant, quand on a choisi de conduire une moto très chère à l’achat et puissante, il faut s’attendre à payer le prix. Dans ce cas-là, surtout quand la machine est neuve, difficile de faire autrement que de l’assurer en tout risques. C’est le meilleur niveau de garantie, mais aussi forcément le plus cher.

Quand la moto prend de l’âge et perd donc de sa valeur vénale, le motard est en droit de se demander si ce niveau de garantie reste adéquat. Il peut alors choisir le niveau intermédiaire qui offre de bonnes garanties de bases auxquelles on peut ajouter des options ou passer au tiers, soit le minimum requis et obligatoire. C’est un excellent moyen de réaliser des économies.

Autre possibilité, bien sûr : passer par des comparateurs en ligne. Il existe en France 740 assureurs qui ne fonctionnent pas de la même manière. Certains d’ailleurs ne proposent pas de contrat pour les motos, ce qui réduit la liste des possibilités. Rapide et efficace, le comparateur détermine les assureurs qui répondent aux attentes. Il faut quand même demander différents devis et avoir le temps de les examiner, avant de prendre sa décision.

Dernier choix ; même si cela est payant : passer par un courtier en crédit. Comme son homologue pour les crédits immobiliers, le courtier va, en fonction des besoins et des possibilités financières trouver les bons cabinets d’assurance et tenter de négocier le contrat pour obtenir la meilleure offre du marché.

La disparité de prix peut être sidérante entre une moto qui commence à prendre de l’âge, conduite par un conducteur aguerri qui prend un contrat au tiers, par rapport à un autre qui conduirait une moto neuve et onéreuse, alors qu’il vient d’obtenir son permis moto. Le prix en effet, entre ces deux situations aux extrêmes peut aller de 100 euros annuels, seulement pour 5 000 euros dans le deuxième cas