Touchés par une forte inflation, les français sont toujours en quête de bonnes nouvelles. Si le climat est plutôt morose en ce moment, il y a quand même des annonces qui peuvent donner le sourire à certains. Notamment ceux qui ont souscrit un contrat d’assurance-vie.

La hausse des livrets et… de certains contrats d’assurance-vie

Rassurant, permettant de retirer de l’argent en fonction des besoins, le Livret A est un produit d’épargne qu’adorent les français. Sans doute ont-ils eu raison de lui rester fidèles depuis tant d’années, car après une chute vertigineuse, on avait assisté à une première revalorisation à 1%. Il est passé à 2% le 1er août dernier. C’est également le cas pour le LDDS (Livret de Développement Durable et Solidaire), également prisé.

Faut-il s’attendre à ce que l’assurance-vie suive le même chemin ? Certains experts le croient, ce qui peut donner du baume au cœur à tous les ménages qui ont choisi ce produit ou ceux qui envisagent de souscrire un contrat en ce mois de septembre 2022. Pourtant, si elle offre différents avantages, notamment en matière de fiscalité, l’assurance-vie n’est pas à considérer comme une épargne de précaution car il s’agit ; pour ne pas payer d’impôts ; de ne pas toucher à l’argent pendant une durée minimale de 8 ans.

Cette période peut sembler longue quand on est durement touché par l’inflation, mais ce type de contrat est à considérer comme un investissement sur l’avenir. Sur ce type de contrat, on peut espérer donc une revalorisation allant de 1,60 à 2% nets de frais de gestion, selon certains cabinets d’études qui se penchent sur le sujet. Ce sont les assureurs qui détermineront les taux de rendement pour leur produit en début d’année prochaine. Un peu de patience donc.

Tous les contrats à la même enseigne ?

Il faut comprendre que les assureurs se retrouvent actuellement dans une situation difficile. La hausse des taux rend le support à capital garanti (fonds euros) nettement moins attractif. De quoi décourager les personnes qui veulent que leur argent travaille pendant des années, de façon efficace. Il est donc possible qu’ils puisent dans les réserves, qu’ils ont eu l’occasion de constituer pendant une décennie, pour revoir le taux de rendement à la hausse et ainsi attirer de nouveaux clients.

Il existe différentes formules et deux types de supports (en fonds euros et multisupports). Le choix est souvent corrélé à l’argent que l’on peut placer, mais aussi à son profil d’investisseur (avec une appétence pour le risque ou non. Plus on prend des risques, plus le taux de rendement est intéressant, mais il y a toujours un risque de perte en capital sur la partie qui n’est pas à capital garanti).

Les français prudents souscrivent massivement des produits qui rapportent moins, mais sont plus sûrs. Pourtant, avec l’inflation, ils sont aussi nombreux à se dire que ces produits n’évoluent pas dans la bonne direction.

Les spécialistes s’accordent à dire que s’il s’agit pour l’instant de conjectures probables, tous les contrats ne seront pas identiques en termes de rendement. La moyenne énoncée plus haut ne concerne que les contrats de moindre importance, au niveau des réseaux. Certains contrats sont plus emblématiques, car plus risqués mais rapportant plus. Pour ceux-là, la hausse du taux de rendement devrait dépasser celle du livret A et donc dépasser les 2%.

Il peut donc sembler intéressant de se renseigner rapidement pour voir s’il est possible de souscrire et à quelles conditions, pour bénéficier de cette revalorisation dans quelques mois.