On n’aura jamais autant entendu parler de la Banque Centrale Européenne que depuis la crise du Covid-19. Ce qui a été fait pour sauver le secteur professionnel, peut-il être élargi à la lutte pour le climat ?

Une enveloppe pour sauver la planète ?

Il s’agit d’un vœu pieux. Car le financement monétaire est interdit par les traités européens, dans l’état actuel des choses. Mais cela prête à rêver. L’impact que la crise sanitaire a eu sur l’économie est réel. Tout le monde en a conscience. Ce sont des milliers d’entreprises, en France qui ont dû fermer leurs portes ou trouver les moyens de survivre. Mettre les salariés en chômage partiel était souvent la seule solution, mais avec quel argent ?

C’est là qu’apparait la BCE qui débloque une enveloppe de 2 500 milliards d’euros, pour remédier au problème mais aussi proposer des plans de soutien. Cette aide sera à dépenser cette année et l’année prochaine jusqu’en mars. Cette somme colossale serait plus qu’appréciable pour lutter contre le réchauffement climatique. D’autant que le secteur bancaire et les entreprises en général, sont exhortés depuis quelques années déjà, à trouver des solutions pour proposer un mode de fonctionnement, de fabrication, de production plus vert, plus durable.

Un enjeu majeur

Ne serait-il pas possible que cet argent miraculeusement apparu puisse répondre à cette autre urgence qui menace l’humanité toute entière ? Soutien primordial de l’économie en Europe, la BCE peut-elle changer la donne ? En tout cas, elle peut servir d’exemple.

Christine Lagarde, en tant que Présidente et interrogée à ce sujet, se déclare prête à en faire un enjeu majeur. Pour reprendre ses paroles « Tout le monde doit se mobiliser ».  Des discussions sont d’ailleurs prévues à ce sujet en fin d’année 2021.