L’assurance emprunteur est une garantie demandée par la banque pour s’assurer d’un bon remboursement de prêt immobilier. Cette assurance, en cas de problème grave (invalidité totale ou décès), prend le relais des versements quand le propriétaire ne peut plus le faire. Le coût de cette assurance peut être important dans le montant total à rembourser ; quelquefois autant que les intérêts, surtout en ce moment où les taux sont très bas. La nouvelle alternative à la dégressivité n’est pas pour arranger les choses….

Qu’est-ce que l’assurance emprunteur dégressive ?

La banque, lors de la demande de prêt, de façon automatique, propose son assurance interne. Dans certains cas, il est préférable de la souscrire, mais dans d’autres, non. Une personne jeune et qui serait en bonne santé a tout intérêt à souscrire un contrat auprès d’un assureur extérieur. Cela s’appelle la délégation d’assurance et même si cela n’arrange pas la banque, elle ne peut pas s’y opposer, tant que le niveau de garantie est le même.

S’il s’agit là d’un premier moyen de faire des économies, ce n’est pas le seul. Il faut savoir que les mensualités de cette assurance obligatoire peuvent être fixes. Cela veut dire que tout au long du prêt, le propriétaire paie la même chose. Mais elles peuvent être aussi dégressives, s’adaptant au capital restant dû ; soit la somme restant à rembourser et qui, au fil des années, diminue. Attention, dans ce deuxième cas, le taux de l’assurance est alors plus élevé et il faut faire un calcul pour savoir quelle formule est la plus intéressante.

Pourtant, si cela pouvait sembler assez difficile comme cela de calculer en fonction de la somme empruntée, de la durée du prêt, des divers taux d’intérêts, les assureurs corsent encore la partie en mettant en place depuis quelques temps l’assurance à coût variable….

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L’assurance à coût variable

Coût variable ? Mais en fonction de quoi ? Les assureurs prennent déjà en compte leur rentabilité, mais aussi la notion de risque inhérente à tout emprunt. En fonction de l’âge du demandeur, celui-ci a plus ou moins un risque d’accident et de décès. Donc, en appliquant la mécanique de « l’âge atteint » comme en parlent les cabinets d’assureurs, les premières années permettraient des cotisations relativement faibles. Elles seraient plus importantes, les années suivantes (qui constitueraient donc une prise de risque à couvrir ; toujours potentiellement, bien entendu), pour ensuite baisser à nouveau jusqu’au terme du contrat.

Selon le CCSF (Comité Consultatif du Secteur Financier), quand on compare les trois formules, la troisième est clairement la moins avantageuse. S’il parait évident que l’offre d’assurance emprunteur dégressive est plus intéressante, ce n’est le cas que si l’on va au bout de son crédit immobilier, sans chercher à le renégocier ou si on le fait racheter auxquels cas, elle aura coûté très cher…

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