Le télétravail risque de ralentir la reprise économique. C’est ce qui ressort d’un rapport de Goldman Sachs sur l’impact que le travail à distance a eu aux États-Unis depuis l’apparition de la pandémie de Covid-19 à ce jour. Un élément d’analyse supplémentaire qui vient s’ajouter aux nombreuses enquêtes et études réalisées par les économistes du monde entier au cours des deux dernières années sur le phénomène qui a concerné la majorité de la main-d’œuvre mondiale.

En outre, au cours de la dernière période, la possibilité pour les entreprises de ne faire reprendre le travail aux employés qu’après vaccination occupe une place de plus en plus centrale dans le débat public. Le télétravail est donc l’une des questions les plus importantes de l’économie internationale, qui doit être abordée en tenant compte à la fois des avantages (tels que les effets positifs sur l’environnement) et des inconvénients, c’est-à-dire les pertes économiques pour les services affectés par le déplacement des travailleurs, comme les transports et la restauration.

Le télétravail risque de ralentir la reprise

Selon le document publié par Goldman Sachs, par rapport aux niveaux d’avant la pandémie, seul un tiers des employés ont repris le travail au bureau, tandis que la plupart d’entre eux exercent leurs fonctions à domicile. Cette situation a de graves conséquences pour les transports publics des villes américaines, qui généraient des milliards de dollars de bénéfices avant l’apparition du coronavirus. Par exemple, la ville de New York pourrait compter sur des recettes d’environ 17 milliards de dollars.

Actuellement, avec moins de la moitié du nombre d’utilisateurs (et de billets vendus), le service public de la Grosse Pomme a dû demander environ 4 milliards de dollars de financement public par le biais de la loi Cares, et ne devrait pas retrouver ses chiffres antérieurs avant au moins 2023.

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Les transports et la restauration sont les secteurs les plus touchés

L’autre secteur durement touché est celui de la restauration, les bars, restaurants et cafés pouvant autrefois compter sur une clientèle quotidienne de travailleurs. Comme l’a révélé la direction de Starbucks, le dernier trimestre a vu une augmentation du chiffre d’affaires, avec des ventes en hausse de 90 % par rapport aux niveaux antérieurs à la pandémie.

Toutefois, dans ce cas, nous parlons de consommations isolées et peu fréquentes qui, en tenant compte également de la planification économique, représentent le poste le plus important. Non seulement de Starbucks, mais aussi d’établissements plus modestes qui ne peuvent pas compter sur les mêmes capacités financières que la chaîne de cafés la plus célèbre du monde.

Un scénario qui alarme également les petits bars et restaurants français, surtout en ce qui concerne les inconnues et la perspective que le travail à la maison ne cessera pas définitivement d’exister à la fin de la pandémie, mais pourrait rester un modèle à l’avenir.