Les mois passent et pour les français, la situation est de plus en plus difficile, financièrement parlant. Alimentation, carburant, matières premières, accès au crédit mais aussi à l’immobilier : tous les secteurs de la vie sont impactés par l’inflation. L’heure est donc à l’économie pour beaucoup d’habitants de l’hexagone, y compris quand il s’agit de banque.

Combien de français sont attirés par les banques en ligne ?

64% : c’est le pourcentage des français qui se tournent aujourd’hui massivement vers les banques en ligne, voire les néo banques. Ces dernières cependant ne proposent pas tous les produits des établissements bancaires classiques ou même de leurs concurrentes 100% dématérialisées, ce dont il faut avoir conscience.

Beaucoup les privilégient en tant que banque de complément ou quand ils sont jeunes et n’ont pas encore de projet bien fixé sur la vie (prêt à la consommation dans le but d’acheter une voiture ou achat immobilier).

Aujourd’hui, 1 français sur 10 (et le nombre ne cesse de croitre) possède un compte dans une banque en ligne.

Comment expliquer ce succès et surtout, comment les banques en ligne tirent leur épingle du jeu avec l’épisode inflationniste que nous traversons depuis des mois ?

Pourquoi privilégier une banque en ligne à cause de l’inflation ?

Les banques en ligne proposent tous les produits financiers des banques classiques, y compris les crédits immobiliers, même si les français restent frileux à l’idée de les souscrire de manière dématérialisée. S’ils savent qu’ils seront peut-être amenés à le faire dans un avenir plus ou moins proche, cela sera sans doute un critère de choix en prenant un prestataire adossé à une banque physique, comme cela peut être le cas pour certaines.

On peut vanter leur praticité, puisqu’il est possible de payer avec son application bancaire en ligne, en se servant de son smartphone avec des plafonds de paiement parfois plus élevés, sans pour autant payer beaucoup quand on se permet de dépasser un petit peu. Certaines ne prélèvent rien quand on fait un échange de devises. Quand on est amené à voyager pour son travail ou ses loisirs, ce point reste important, tout comme les frais demandés pour les retraits d’argent ou les paiements en zone Euro ou ailleurs.

Mais c’est surtout l’aspect financier qui séduit. L’absence de bâtiment leur permet de réduire leurs frais et donc d’en demander moins à leurs clients. Ainsi, chaque personne peut espérer une carte bancaire gratuite. Il en existe d’autres qui sont parfois conditionnées à un certain niveau de ressources mensuelles, pour bénéficier de services étendus. Elles peuvent alors être payantes, mais à des tarifs tout à fait corrects.

Ce sont surtout les frais de gestion qui sont intéressants. Ils sont très peu chers, ou sont même entièrement gratuits. Quand on compare avec les banques classiques les plus coûteuses, il est donc possible, chaque année, de faire plus de 200 euros d’économies, ce qui n’est pas rien.

Si l’on couple cela avec la possibilité de changer d’assurance (voiture, habitation…), pour les mêmes garanties, mais en payant des cotisations moins cher, il est possible de regagner en pouvoir d’achat.

Banque physique : est-ce leur fin annoncée ?

A lister ainsi la somme de toutes leurs qualités, on en vient à croire qu’elles sont parfaites. Pourtant, elles ne conviennent pas à tout le monde. Des personnes auront toujours besoin d’un contact physique et bien tangible avec un conseiller, de pouvoir mettre un visage sur un nom et de poser ses questions librement en prenant rendez-vous en agence.

Et cela n’est pas l’apanage des quinquagénaires et des personnes âgées. Cela dépend de la personnalité et beaucoup de jeunes avouent préférer encore pour tous ces aspects, les banques traditionnelles. Elles n’ont donc pas encore disparu, même si la crise ; comme nous avons pu le souligner dans un autre article de Netpublic ; les impacte elles aussi, d’une autre manière.