Quiconque pourra justifier de l’autorisation de séjourner en France sera à même d’entrer dans le « laboratoire des migrations inclusives », un dispositif qui vise à lutter contre l’embauche des sans-papiers et les départs en retraite dans l’aide à domicile.

Déficit de travailleurs : l’immigration comme solution

La FEPEM (Fédération des Particuliers Employeurs) se trouve face à un problème de taille. D’ici 2030, soit moins de 9 ans, elle devra faire face au départ en retraite de 700 000 aides à domicile. Les tâches effectuées par ces personnes sont plurielles comme l’assistance aux seniors ou aux personnes en situation de handicap, les tâches ménagères, l’entretien du jardin, l’aide à la personne ou encore le gardiennage d’enfants.

De nombreux particuliers vont donc se retrouver sans salarié pour les aider à accomplir tous ces travaux qu’ils ne peuvent réaliser seuls, faute de temps, le plus souvent ou parce qu’ils n’en ont plus les capacités physiques. Le Laboratoire des Migrations Inclusives va voir le jour, dès septembre prochain, à Marseille, pour proposer ce type d’emploi aux personnes issues de l’immigration.

Il y a plusieurs raisons à cela : il faut trouver du personnel rapidement. L’embauche des sans-papiers est un fléau contre lequel la FEPEM espère lutter, en proposant un dispositif complet : accompagnement linguistique pour la maitrise de la langue française, dans la recherche d’un logement pour les personnes immigrées, valorisation des compétences de chaque individu.

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Trouver des solutions face à la demande

Aujourd’hui, 15% des salariés travaillant pour la FEPEM sont déjà des personnes étrangères ; ce qui prouve la validité de la démarche et son possible essor partout en France, qui sait ? Ce n’est pas faute d’avoir tenté de recruter des personnes jeunes ; que ce type de métier n’intéresse apparemment pas. Il faut pourtant trouver des solutions, car la demande est forte et les candidats, pas assez nombreux pour y répondre.

La France a la réputation de ne pas agir assez en faveur des demandeurs d’asile selon un rapport de l’association JRS. Cela serait l’occasion de leur donner un coup de pouce et d’aider à leur intégration, en convainquant les bailleurs de leur obtenir un logement qu’ils pourront payer, avec le fruit de leur salaire, tout en ayant de l’aide au niveau administratif.