Voilà bien un acronyme barbare. Il a été créé suite à la réforme qui vise à supprimer la taxe d’habitation pour les résidences principales. Etes-vous concerné par la THRS ? C’est ce que vous allez découvrir ci-après.

Qu’est-ce que la THRS ?

Le gouvernement Macron a décidé de supprimer la taxe d’habitation. 80% des français ne la paient déjà plus et les 20% restants seront définitivement tranquilles dès 2023. Pour autant, cette suppression ne concerne que les résidences principales et les personnes qui possèdent une résidence secondaire doivent toujours s’en acquitter.

Quand une réforme est à l’ordre du jour, il est courant de changer aussi le nom de ce qu’elle change. Aussi, on ne parle plus de taxe d’habitation uniquement, mais bien de « Taxe d’Habitation sur les Résidences Secondaires et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale », d’où l’acronyme. Le nouveau nom qui lui a été donné se veut plus proche de la réalité.

Une étude publiée par statista.com prouve qu’il y a plus de 3,6 millions de résidences secondaires en France ; ces chiffres datant du 1er janvier 2020. Cela ne veut pas dire pour autant qu’il y ait 3,6 millions de ménages qui en possèdent une, car quelquefois, les propriétaires en ont plusieurs.

La résidence secondaire est un endroit où l’on se rend lors de week-ends ou de vacances. Généralement, elle est située dans une région différente et possède des attraits que la résidence principale n’a pas : proximité de la mer ou de la montagne, pied à terre en ville ou au contraire, à la campagne, en fonction de l’endroit où se situe la résidence principale.

Mais quelquefois, le choix d’une résidence secondaire s’impose pour des raisons professionnelles, afin d’y trouver le calme suffisant, un plus grand espace, recevoir ou trouver l’inspiration. Si la résidence secondaire est quelquefois mise en location, pour générer des revenus ou tout simplement pour rembourser les frais qu’elle génère, ce cas est minoritaire (1 résidence secondaire sur 10).

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Combien coûte la THRS en moyenne, chaque année ?

Le montant dont il faut s’acquitter pour la THRS dépend de la nature du logement. Alors que l’on aurait pu croire qu’elle est plus élevée pour une maison, c’est le contraire.

En moyenne, les détenteurs d’un tel bien devront s’acquitter auprès du fisc d’une somme moyenne de 756 euros. Cela monte à 915 euros par an, pour un appartement. Pourquoi une telle différence ?

Tout simplement parce que les maisons sont le plus souvent achetées dans des zones plus rurales alors que les appartements sont dans des agglomérations importantes et à forte attraction touristique, ce qui influe sur le prix de cet impôt. Comme pour chaque taxe, la mensualisation est possible. Il suffit de la demander auprès du centre des impôts depuis l’espace personnel du site Impots.gouv.fr.