
Ce que l’on peut reprocher au digital
Recevoir un mail en une seconde, quand on attend des nouvelles d’un collègue ou une réponse pour un contrat : personne ne va nier que cela apporte une vraie plus-value par rapport à l’époque où il fallait attendre l’arrivée d’un courrier postal. Cependant, nous sommes submergés par le flux des informations numériques qui finissent par peser et auxquelles, au final, nous accordons peu d’attention.
A moins de l’imprimer, un mail n’a qu’une durée de vie éphémère et n’a pas d’aspect tangible. Il porte bien son nom : il est dématérialisé, n’a pas de substance, n’est pas durable en termes de mémorisation des informations contenues.
Le print : il ne prend pas une ride
Un peu de nostalgie ? Sans doute, mais en tous cas, les études le prouvent : les français aiment recevoir du courrier, apprécient de trouver des supports publicitaires à leur nom. Le papier est un élément bien concret que l’on peut toucher, manipuler, sans oublier le côté olfactif : l’odeur de l’encre, qui émeut les amateurs de littérature quand il s’agit de livres (et que l’on ne retrouve bien entendu pas sur une liseuse).
Le support papier met les sens en éveil, d’autant qu’il est possible d’offrir toute une palette de sensations à la pulpe des doigts, au regard : un papier épais, une finition brillante, de belles couleurs, un choix judicieux de police d’écriture, une manière de plier, un relief parfois. Toutes ces astuces mises ensemble permettent d’améliorer l’expérience client.
On peut toujours se référer à une impression papier en la conservant ; ce qui ne sera pas le cas d’une newsletter. La mémoire ne s’y trompe pas et est intimement liée à ce que l’on touche. Une entreprise a donc tout intérêt à mettre dans les mains de ses prospects et clients un flyer ou tout autre print professionnel, plutôt que de leur envoyer des salves de messages numériques.
Il est évident cependant que les clients, notamment, ont des attentes accrues et qu’il faut proposer un produit de qualité pour capter l’attention mais aussi renforcer l’image de sa marque. Cela est tout à fait possible en passant par les bons prestataires.
Comment choisir entre le digital et les supports imprimés en 2025 ?
Heureusement pour les professionnels, ils n’ont pas besoin de choisir : le mieux est encore d’utiliser conjointement les deux méthodes. Pourquoi ? Déjà parce qu’il est impossible en 2025 d’imaginer travailler sans le numérique. Mais cela ne veut pas dire tourner le dos au support papier. Cependant, il faut le faire en parfaite intelligence en tirant parti du meilleur des deux mondes.
On peut par exemple sur un support print faire figurer un QR Code qui renverra sur une vidéo vantant les mérites d’un produit. Qu’un rendez-vous effectué à distance via une visioconférence soit suivi par l’envoi à domicile d’une offre papier personnalisée en mentionnant l’identité du prospect.
Cette combinaison a le mérite de s’imprimer davantage dans la mémoire. Une entreprise qui marque les esprits par une communication efficace a davantage de chance d’augmenter son taux de transformation. Même si on a entendu parler d’une entreprise sur les réseaux sociaux, recevoir une brochure papier permet de mémoriser davantage les informations.
A lire également : Qu’est-ce que le marketing automation ?
Alors que l’on s’inquiète parfois de la disparition du support papier, l’année 2025 et l’arrivée prochaine de 2026 laissent augurer que l’on n’a pas fini d’entendre parler de lui et ce, pour le meilleur. Qu’importe la nature de l’activité et la taille de l’entreprise, rien n’impacte l’efficacité du print qui vient compléter la modernité du digital.
Il existe une foule de formats qui permettent de se démarquer de la concurrence, de se renouveler à chaque campagne publicitaire, de faire connaitre une nouvelle prestation ou encore une nouvelle gamme : une fois, un flyer, une autre fois un catalogue. Pourquoi pas une PLV (publicité sur le lieu de vente) pour attirer le regard et inciter à regarder vraiment ce que l’entreprise a à offrir ?



