
Comment fonctionnera le nouveau système ?
Les institutions collaborent à la création d’un « registre numérique partagé » basé sur la blockchain qui « enregistrera, classera et validera les transactions » internationales. L’idée est de disposer d’un système rapide et plus économique, capable de fonctionner également avec les formes de monnaie numérique. Il convient de noter que Swift, dont le siège est en Belgique, est déjà utilisé dans 200 pays et par 11 000 banques. La société entend s’appuyer sur des projets pilotes récents pour rendre ses systèmes « interopérables » avec ceux qui émergent pour les stablecoins, les dépôts bancaires tokenisés et les monnaies numériques des banques centrales, développés par des institutions telles que la Chine et la BCE.
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L’augmentation des stablecoins
Les stablecoins sont en train de devenir des instruments courants. Comme le souligne un rapport récent, qui revoit à la hausse les estimations faites pour 2025, d’ici 2030, il pourrait y avoir en circulation des stablecoins d’une valeur pouvant atteindre 4 000 milliards de dollars, avec un volume d’échanges de 100 000 milliards de dollars par an.
Cette révision à la hausse s’explique par la forte croissance du marché au cours des six derniers mois et par le large éventail d’annonces de projets, tant aux États-Unis qu’à l’échelle internationale. Toujours selon le rapport de Citi, l’offre de stablecoins devrait rester principalement libellée en dollars américains, estimée à environ 90 % d’ici 2030, bien qu’en baisse par rapport à la part actuelle de près de 100 %.