C’est le défi que souhaite relever Elisabeth Borne d’ici 2022. Les métiers du numérique sont dits en tension ; comme d’autres, à cause de la crise, pour certains. Faire coïncider l’offre et la demande est encore une fois au cœur des préoccupations de la Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Formation.

Métiers sous tension : apporter une réponse rapide et concrète

La crise du Covid-19 a mis clairement en avant qu’il n’y avait pas assez de personnel soignant. Les personnes en place ont dû aller au bout de leurs ressources et ce n’est pas terminé. Par ailleurs, d’autres métiers ont été durement touchés par les fermetures des établissements, comme les restaurants et le secteur hôtelier. Entre les demandeurs d’emploi qui s’amassent et les chefs d’entreprises qui ont du mal à trouver du personnel, il faut donc arriver à trouver une solution.

La réponse du gouvernement est la suivante : dès septembre prochain, des personnes demandeurs d’emploi pourront suivre une formation gratuite et courte, puisqu’ils sont censés être opérationnels ; et donc sur le marché de l’emploi ; dès 2022.

Outre le domaine de la santé et les métiers de la restauration, ce sont aussi d’autres secteurs très prisés qui seront visés comme ceux du numérique (fibre optique ou encore développement web). Une formation en accéléré pour faire gagner en compétence, permettre aux patrons de recruter, faire baisser les chiffres du chômage et vraiment parler de relance : voilà l’idée.

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10 000 personnes en formation attendue

Pour cela, un partenariat a été établi entre la Grande Ecole du Numérique ; une initiative du gouvernement qui date de 2015 ; et le Pôle Emploi qui doit trouver les candidats idéaux pour ces formations. Quels critères pour pouvoir accéder à ces formations gratuites ? Tout cela n’est pas encore spécifié au grand public, mais les personnes intéressées ont tout intérêt à se rapprocher de leur conseiller Pôle Emploi pour en savoir plus dès à présent, vu le délai.

En effet, le gouvernement attend un minimum de 4 500 inscriptions entre début septembre et la fin de l’année 2021 ; ce chiffre devant ensuite monter pour arriver à 10 000 personnes en formation et donc 10 000 personnes sorties des chiffres du chômage pour rejoindre le nombre des salariés qui ont un métier d’avenir.