Si, comme beaucoup de français, vous n’aimez rien tant que les biens ayant un certain cachet et une histoire, et que vous envisagez de devenir propriétaires, il va sans doute vous attendre à payer plus cher que l’année dernière. Mais de quelle hausse parle-t-on ?

Quelle hausse pour les biens immobiliers dans l’ancien ?

Les taux d’intérêts demandés par les banques sont en train d’augmenter, ce qui n’est maintenant plus une surprise pour personne. Beaucoup avaient dit que cela sonnerait le glas de l’achat immobilier, et que les français ; désireux d’accéder à la propriété ; seraient largement freinés par cette hausse. Pour autant, ce n’est pas le cas, même s’il est certain que ce sont les ménages les plus aisés qui arrivent à obtenir le sésame de la part des banques.

Alors que les prix dans Paris et dans la région parisienne sont en train de s’essouffler et devraient revenir à la normale d’ici juillet, selon les professionnels, il n’en est pas de même pour la Province où le prix des maisons a connu un bond de 7,5% depuis le début de l’année, selon les données des notaires. Les ménages ont donc encore en tête l’épisode traumatisant du confinement et l’essor du télétravail les conforte dans l’idée qu’il leur faut plus de place et de la verdure. Les biens qui continuent à être les plus recherchés sont bien les maisons individuelles (+ 9.3%).

En un an seulement ; d’avril dernier à mars 2022, ce ne sont pas moins de 1,75 millions de transactions qui ont été effectuées.

Même si ce chiffre est moins important qu’à la suite directe du confinement, il continue à être élevé et semble devenir une vraie tendance.

Le marché de l’immobilier est-il en train de s’effondrer : les avis divergent

Chose pourtant inquiétante : le fait que les professionnels du marché ; notaires en tête ; s’interrogent sur l’effondrement possible du marché de l’immobilier, alors que le Gouverneur de la Banque de France pense le contraire. Si François Villeroy de Glahau pense que « la dynamique du crédit immobilier reste forte en France », les professionnels eux, estiment que les recommandations du HCSF ; qui sont plus des obligations désormais ; pour les banques, évincent, de façon mécanique, une bonne partie des candidats à l’achat.

Même si le taux d’endettement a été revu à la hausse, il ne faut pas oublier qu’il comprend désormais le prix de la cotisation d’assurance emprunteur. Quand on sait que les prix des biens augmentent et les taux également, il est certain que les ménages modestes ou même avec un salaire intermédiaire auront plus de mal à passer en banque.

Seule solution pour eux : avoir un apport personnel important, se faire accompagner par un courtier et surtout, être prêts sans doute à faire des compromis. Car la hausse des prix de l’immobilier suppose qu’à somme identique, ils devront prétendre à une superficie moins importante. Sont-ils prêts à faire ce sacrifice, alors que c’est un des critères qui les pousse à déménager ? Rien n’est moins certain.