Premiers signes de reprise économique, les entreprises qui cherchent à recruter. Depuis le début de l’année, on assène les bonnes nouvelles aux français pour les rassurer, sans doute, sur la situation. Pourtant, toutes les actions mises en place, pendant la crise sanitaire et économique ont un prix. Et ce sont comme toujours les contribuables qui vont devoir mettre la main au portemonnaie. Une analyse soutient que la fiscalité immobilière va exploser.

Où en est la situation économique de la France aujourd’hui ?

Aides financières pour soutenir les personnes en situation précaire, d’autres pour financer le chômage partiel, suspension des versements des cotisations sociales pour les entreprises impactées. La liste est longue de tout ce qui a été mis en place depuis le début de la crise sanitaire pour tenter de sauver ce qui pouvait l’être.

Quand la crise sera réellement terminée, est-ce que cela aura suffi ? Personne ne le sait pour l’instant. Mais tout a été fait par le gouvernement pour donner cette impression en tout cas. L’exercice 2021 est épouvantable avec 220 milliards de déficit de l’Etat. C’est bien entendu sans compter sur la dette publique nationale qui ne s’est pas effacée entre temps, loin s’en faut, et affiche 2.700 milliards d’euros. Imaginer qu’au sortir de la crise, tous les chefs d’état se tomberont dans les bras en disant que cette dette est effacée est un leurre.

Les arguments qui penchent en faveur de la théorie de la fiscalité immobilière

Alors comment va-t-elle être remboursée ? Selon le Président de l’Institut du Management des Services Immobiliers, on pourrait assister à une hausse de la fiscalité immobilière. Les arguments qu’il avance sont convaincants. En premier lieu, le secteur immobilier a été un des seuls à ne pas être impacté par la crise. Au contraire, l’immobilier se porte bien, avec une recrudescence des demandes, avec des taux de prêt très bas, même si le prix de certains biens augmente, de facto.

La valeur des biens, justement, ne pourra plus être sous-estimée, notamment parce que le Gouvernement rend tout plus lisible, avec la nouvelle version du DPE, dans le dossier du diagnostic immobilier, lors de la vente. Les propriétaires ayant des logements gourmands seront tenus de faire des travaux de rénovation énergétique. Mais le plafond des travaux déductibles est bas. La FNAIM a réussi à obtenir gain de cause, mais après d’âpres négociations entre le gouvernement et le Sénat.

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S’ajoute l’obligation, bientôt pour les propriétaires de déclarer leurs biens avec description précise, directement sur le site des impôts Impots.gouv.fr. A cela s’ajoute la revalorisation de la valeur locative (qui sert à établir le montant de la taxe foncière). La taxe d’habitation ; toujours valable pour les résidences secondaires ; a déjà commencé à augmenter.
Ce n’est pas pour rien si l’on parle de l’immobilier comme d’un « marché expert » car on peut tout savoir sur lui.

Pour les contribuables qui voulaient continuer à bénéficier de réductions d’impôts en investissant dans la pierre, il va falloir compter sans la Loi Pinel qui s’achève bientôt et qui d’ailleurs, se termine bien mal dès 2023. Pareil pour la loi Denormandie qui devait s’étendre sur l’ensemble de la France et qui finalement n’avance pas d’un iota.

Tous ces éléments sont à même d’inquiéter les français, car cette hausse de la fiscalité s’avère inéluctable, alors même que la crise sanitaire est loin d’être terminée.