Ce n’est plus une nouvelle pour personne : la pandémie a bouleversé nos quotidiens (et continue à le faire) depuis 2 ans. Les salariés ont été soumis au télétravail ; jusqu’à s’apercevoir que cela leur plaisait, tout en les rendant plus productifs, à la grande joie des employeurs.

Si la situation économique a connu un vrai bond, presque inattendu, on a pu mettre en avant les difficultés qu’ont certains DRH ou chefs d’entreprise à recruter. Si le monde du travail a évolué du côté des salariés, on peut dire que du côté des patrons, c’est la même chose. Ils sont, depuis cette crise, plus attentifs à certaines qualités…humaines.

Crise du Covid-19 : ce que ça a changé pour les patrons

Après une période très difficile pendant laquelle de nombreux chefs d’entreprise ont dû fermer leur établissement, tenter de survivre, voire pour certains, mettre la clé sous la porte, la situation est en train de changer. Le recrutement est massif et les structures veulent sortir du marasme du Covid-19, tout en retenant le meilleur de ce que cette expérience a pu leur apprendre.

Confrontés à une nouvelle façon de travailler, jusqu’alors inédite pour beaucoup, les salariés ont dû trouver une manière de communiquer avec leurs collègues, pour que le travail avance. Les tâches des uns pouvant être liées à celles des autres.

L’entraide, pouvoir s’adapter, faire preuve de polyvalence dans le travail sont des qualités qu’ils ont été obligés de mettre en avant pour que les choses avancent. Des qualités humaines, remarquées par leur employeur et qui, désormais, font partie des nouveaux critères de sélection, lors des entretiens : les fameux soft skills ; dont nous avons déjà eu l’occasion de parler.

Après des années où la formation initiale et l’expérience étaient quasiment les seuls points soumis à examen par l’employeur, celui-ci se rend compte de l’importance des valeurs humaines. Article 1 et Mozaik RH ont mené à ce sujet une enquête qui sort aujourd’hui et ce qui en ressort est éloquent. Cultiver des qualités humaines en entreprise pour travailler mieux, pour un mieux-être aussi ; aspect tant recherché désormais par les candidats ; serait donc essentiel pour 40% des recruteurs interrogés.

Attrait pour les compétences humaines : un vrai plus pour les candidats

Qu’est-ce que cela signifie pour les candidats à l’emploi ? Bien entendu, mieux vaut avoir le profil correspondant à la fiche de poste, mais les employeurs élargissent leur vivier ; chose qu’ils ne faisaient plus depuis longtemps (et qui pouvait expliquer leurs difficultés à recruter). Prendre une personne un peu plus éloignée des compétences techniques, mais qui prouve un savoir-être de qualité peut désormais faire toute la différence. Une révolution dans le recrutement. Avec cette dynamique, les recruteurs visent l’égalité des chances au cœur des entreprises.

La plus grosse difficulté réside dans le fait que ces qualités humaines ne transparaissent pas dans un CV ou une lettre de motivation. Or, c’est souvent le passage obligé pour postuler et ce document permet de faire un tri parmi les candidats.

Les employeurs désireraient posséder des outils pour déceler ces qualités humaines. Des plateformes ; à l’instar de Jobready permet de mettre en avant des compétences transversales. Si elle s’adresse aux jeunes, principalement qui vont entrer dans la vie active, pourquoi ne pas en créer d’autres qui pourraient concerner tous les salariés ? Ces derniers pensent à 72% que la prise en compte des qualités humaines ne pourrait être qu’un plus, pour avoir un parcours professionnel plus épanouissant.