Pour l’instant, les impayés de loyer n’affichent une baisse que de 2% ; ce qui est relativement stable, par rapport à des années plus « classiques ». Cela pourrait changer au sortir de la trêve hivernale et surtout quand les aides de l’état octroyées aux personnes en difficulté seront arrivées à terme. Comment réagir quand on est un propriétaire bailleur ?

Les solutions pour faire face aux impayés de loyer

Quand la crise sanitaire du Covid-19 a dégénéré en crise économique, les propriétaires bailleurs ont sans doute craint pour les loyers qu’ils perçoivent de leurs différents locataires.

Pourtant, depuis début 2020, le pourcentage de loyers impayés est resté stable. Cela ne sera certainement plus le cas quand les aides exceptionnelles octroyées par l’Etat vont s’arrêter. Il est courant de constater que dès qu’une personne se retrouve en difficulté financière, le peu de ressources qu’elle possède va être mis prioritairement dans le paiement du loyer. Il est normal de vouloir s’assurer d’avoir un toit sur la tête.

Quand les interrogations pleuvent au niveau de l’ANIL (Agence Nationale d’Information sur le Logement) concernant les conséquences et solutions possibles relatives aux impayés de loyer, c’est que la situation risque de se dégrader fortement.

Or, ces demandes d’informations ont augmenté de 47% dans le courant du mois de décembre 2020 ; émanant des locataires, alors que les aides étaient encore versées. Ces derniers s’inquiètent de l’arrivée la fin de la trêve hivernale qui ne peut plus les protéger si un propriétaire souhaite obtenir son argent, en échange du toit qu’il met à disposition.

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GLI : La garantie des loyers impayés

Si la situation des locataires est difficile, il ne faut pas oublier que les propriétaires se retrouvent eux aussi dans une situation compliquée. Seule solution, contracter une GLI (Garantie de Loyer Impayé). Cette assurance peut être contractée avant la signature du bail, mais il est tout à fait possible de la prendre même quand le bail est en cours. Leur demande a, quant à elle, augmenté de 25% depuis le début de l’année 2021 selon certains assureurs.

Il faut pourtant voir si la GLI, au regard de ce qu’elle suppose (non cumulation avec des cautions physiques, leur coût et la franchise), vaut la peine, au cas par cas, d’être souscrite.