En 2020, 41% des embauches (soit 2 sur 5) qui ont été réalisées, l’ont été par le biais de ce que l’on appelle le “marché invisible de l’emploi” ou encore “marché caché”, selon une étude menée par Randstad. Mais, de quoi parle-t-on exactement ? Quels sont les secteurs concernés ?

Une part de recrutement à ne pas négliger

Tout le monde connait le marché visible de l’emploi qui se caractérise par la publication d’offres d’emploi. Des entreprises, par le biais d’agences comme le Pôle Emploi, l’APEC ou d’autres sites d’annonces professionnelles, cherchent à recruter du personnel.

Pourtant, une part importante de recrutement ne se fait pas par les moyens classiques. Ces entreprises ne déposent pas d’annonces. Par contre, elles embauchent des personnes suite à un bouche à oreille positif, transforment un contrat temporaire en CDI ou encore sont séduites par une candidature spontanée. C’est ce qu’on appelle le marché invisible.

Aussi, sur un total de 7 millions d’embauches en France en 2020, plus de 2 860 000 ont été faites sans aucune annonce, selon l’étude menée par Randstad. Cela suppose que même en période de crise, le marché invisible est une alternative, quand on ne trouve pas d’emploi, par les annonces des recruteurs. Il concerne principalement les employés et les ouvriers.

Quels sont les emplois concernés par le marché invisible ?

Quels sont les secteurs qui recrutent, dans ce marché invisible ; que l’on connaissait en fait sans savoir le nommer (c’est désormais chose faite) ? Avec une part largement majoritaire (89%), le travail administratif (secrétariat, archivage) se situe en première place.

Des postes de vendeurs, d’aide-soignant ou encore de chauffeurs poids-lourds figurent dans le top 10, toujours selon cette étude menée par Randstad qui est sortie mercredi dernier. Pour avoir une chance de trouver du travail, il est donc important de sortir des sentiers battus et de ne pas se cantonner aux offres publiées. Démarcher les entreprises près de chez soi et déposer des CV et des lettres de candidatures est une première solution.

Etude Randstad SmartData sur le marché de l’emploi © Randstad

Même si la perte d’emploi reste un tabou pour beaucoup de français, il ne faut pas sous-estimer l’importance du réseau personnel. Dire que l’on est à la recherche d’un contrat stable et communiquer sur ses compétences, est un excellent moyen pour que cette information soit relayée, avec, peut-être à la clé, une demande d’entretien. Il ne faut pas oublier les réseaux sociaux, comme Facebook ou LinkedIn, sur lesquels il est possible d’afficher votre volonté de trouver un emploi.