Ce n’est désormais plus un secret pour personne : le secteur de l’immobilier continue à se maintenir, alors que d’autres périclitent à cause de la crise économique. Pourtant, selon certains acteurs travaillant dans ce domaine, on assiste à un phénomène qui incite à nuancer les pourcentages présentés.

Pourquoi assiste-t-on à une baisse des ventes ?

Les chiffres sont pourtant là. En 2020 ; c’est-à-dire en plein cœur de l’épidémie et malgré le confinement ; les ventes ont continué à avoir lieu. Beaucoup de français ont reconsidéré leur logement et constaté qu’il n’était peut-être pas adapté pour ce type de situations qui peut ; même s’il ne faut pas l’espérer ; se reproduire. Etre bien chez soi et surtout avoir un espace extérieur ; si petit soit-il, est devenu une priorité pour beaucoup.

Le recours au télétravail étant possible ; il n’est plus nécessaire de rester dans les grandes métropoles où il est difficile d’acheter. Cette demande, elle est bel et bien effective. Cela signifie qu’elle a été étudiée et que les personnes ne se contentent pas de compulser les offres d’achat, sans se décider. Il y a une volonté d’initier ce que l’on appelle des contacts qualifiés . Le particulier prend la décision de contacter un professionnel de l’immobilier, pour lui faire part de sa volonté d’acheter un bien. On dépasse donc le stade de la rêverie d’être propriétaires, pour concrétiser ce rêve.

Une inquiétude des vendeurs

Pourtant, la demande ; si elle est forte ; s’oppose à la réticence des vendeurs. Les annonces déposées reculent (-10% fin janvier), aussi bien par les professionnels ; mandatés par les particuliers ; que les particuliers qui se chargent de mettre leur bien en vente, eux-mêmes, sans passer par une agence.

Les vendeurs s’inquiètent doublement de l’impact de la crise économique. Ils craignent dans un premier temps la chute des ressources des acquéreurs potentiels (pour 71% d’entre eux) du fait de la possible dégradation du niveau de vie. Mais aussi le fait qu’ils soient obligés, pour arriver à vendre, de baisser le prix de la maison ou de l’appartement qu’ils souhaitent mettre sur le marché (26%).