Pour rappel, le Plan d’Epargne Logement consiste en le fait de déposer régulièrement des sommes d’argent sur un compte d’épargne (réglementé), dans le but d’acheter un bien immobilier dans le futur. Il est également possible d’utiliser cet argent pour faire des travaux, si ces derniers ont un rapport direct avec l’habitation. Pourquoi profiter de la crise du Covid-19 pour ouvrir un PEL ?

Achat immobilier et crise du Covid-19 : c’est compatible

Dans un monde où tout semble aller mal, le marché immobilier se porte plutôt bien. Et pour cause : les différents confinements ont été des éléments déclencheurs, pour beaucoup de français. Autant investir dans la pierre et surtout avoir un bien à soi et si possible, avec jardin. De quoi pouvoir supporter plus facilement les périodes difficiles.

Le confinement a permis à certains de moins dépenser. Plutôt que de faire dormir cet argent, beaucoup de français ont redécouvert le Livret A. Pourtant, ce n’est pas la seule solution, surtout quand on cherche à avoir un bien à soi. Avec un taux de chômage qui ne peut que s’accentuer, il pourrait sembler difficile que les établissements bancaires fassent confiance à des personnes qui se présenteraient avec un projet d’achat.

Pourtant, les taux immobiliers continuent à être historiquement bas, et les conditions d’octroi qui avaient été durcies l’année dernière, tendent à s’adoucir. Les prêts sur 20 ans sont possibles, avec un taux d’endettement qui est passé des 33% habituels à quelquefois 35%, si la situation financière du demandeur s’y prête.

Se constituer un apport personnel

Pourtant, inutile de se mettre des œillères. Toutes les banques veulent être remboursées, quand ils prêtent de l’argent et mieux vaut montrer patte blanche. La mise en place d’un PEL a surtout pour vocation de créer une épargne afin d’avoir un apport personnel. S’il est possible de trouver des banques qui n’en demandent pas, cela est relativement inhabituel et la majorité d’entre elles demandent un apport de l’ordre de 10 à 20% du montant demandé, quelquefois plus.

L’apport personnel vise bien sûr à rassurer les banques. Si le futur propriétaire a mis de l’argent de côté, c’est un gage de sérieux et cela augure qu’il n’y aura pas (ou moins) d’incident de remboursement. Mais cette somme d’argent vise également, en fonction du montant épargné, à payer des frais annexes comme ceux liés à la constitution du dossier de prêt, ou encore payer les frais de notaire. Un vrai plus pour quelquefois réduire le nombre d’années sur lesquelles va se rembourser le prêt.