Alors que le marché immobilier en général tend à se maintenir envers et contre tout, malgré la crise sanitaire, certains investisseurs craignent une baisse des taux des SCPI, OPCI et SCI. Pourquoi ?

Crise sanitaire : qu’est-ce qu’elle implique pour l’investissement locatif professionnel ?

La France a été soumise à deux confinements. La règle étant que le télétravail était à proposer aux salariés, quand l’activité le permettait. Une nouvelle façon de travailler encore peu dans les mœurs, dans l’hexagone, mais qui a finalement connu un certain succès. Des entreprises ont pu garder la tête hors de l’eau, grâce à cette méthode de travail. Les salariés, d’abord surpris, ont dû s’acclimater rapidement, jusqu’à adopter totalement la méthode pour beaucoup d’entre eux, quitte même à susciter des vocations.

La crise n’ayant pas encore d’issue, le télétravail reste maintenu, en fonction des possibilités. Qu’est-ce que cela peut générer comme conséquence au niveau de l’immobilier ? On peut déjà s’interroger sur le marché que représentent les LMP ; (le statut de Loueur de Meublé Professionnel) et les SCPI (Société Civile en Placement Immobilier) qui supposent tous deux d’investir dans des immeubles à destination des entreprises et des professionnels.

Moins de bureau et plus de télétravail ?

Est-ce que ce marché s’avèrera toujours aussi juteux, alors que le télétravail tend à se généraliser et que donc, peut-être que certaines entités vont envisager une dématérialisation complète de leurs services et prestations ? La demande de bureaux ; essence même de ces deux dispositifs d’épargne, pourrait baisser.

Interrogé à ce sujet, le directeur de l’IEIF (Institut de l’Epargne Immobilière et Foncière) reste confiant et avance certains taux qui devraient rassurer les investisseurs. Pour rappel, ces derniers achètent des parts d’un parc immobilier à visée professionnelle, pour avoir des revenus passifs sur le montant des loyers, au prorata de l’argent investi.

Selon lui, le taux de rentabilité devrait quand même dépasser les 3.80% en 2021. Soit bien plus, c’est évident, que d’autres produits d’épargne classiques qui connaissent une chute inextinguible depuis 2020, et qui vont continuer à chuter cette année.