Avec les beaux jours qui arrivent, le secteur du tourisme recrute massivement. L’adverbe n’est pas trop fort puisque certains acteurs du marché enregistrent une hausse ; par rapport au même moment de 2021 ; équivalente à 1 500%. Pourtant, c’est un secteur qui peine à recruter. Comment attirer les candidats ? Suivons les conseils des professionnels en la matière.

Trouver de bons salariés dans le tourisme : comment faire ?

Si vous êtes conseiller en voyage, spécialiste d’une destination ou de plusieurs, ou encore commercial dans le domaine du tourisme, vous avez toutes vos chances. Les emplois actuellement recherchés sont des postes où les candidats doivent avoir de l’expérience. Pourtant ; et ce problème est partagé par d’autres secteurs, comme nous avons déjà pu le constater ; les recruteurs peinent à trouver des candidats.

Plusieurs explications à cela. Peu de candidats prennent la peine de postuler. La faute à une rémunération qui est jugée peu satisfaisante au regard de l’expérience. Mais le secteur du tourisme, comme d’autres, rencontre un problème d’image. Ce sont en outre des postes où l’on a peu de visibilité en termes d’évolution de carrière, ce qui peut frustrer une personne.

Autre problème, l’image même des agences de voyage. On les associe volontiers aux seniors. Elles ont donc une image vieillotte et figée ; loin de ce qui peut plaire à la jeune génération ; celle-là même justement qui pourrait être le cœur de cible, notamment après la crise du Covid. Pourtant, et les professionnels devraient tabler là-dessus pour leur recrutement : être agent de voyage suppose de la polyvalence. Entre compétences digitales, négociation ou encore relations humaines, il y a de quoi ne jamais être sur sa faim.

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Emploi : les nouvelles méthodes de recrutement

Les français ayant compris l’importance d’une bonne santé physique ; Covid-19 oblige ; mais aussi mentale, ils sont désormais plus sélectifs quant à leur vie professionnelle. Travailler, oui, mais pas à n’importe quelles conditions, surtout quand ils ont de l’expérience dans des secteurs en tension et qu’ils sont, pourrait-on dire les maitres du jeu.
Une des solutions est donc de leur offrir le « bonheur au travail ».

Un enjeu car c’est un concept intangible qui passe par plusieurs critères parfois difficiles à réunir : un travail en lui-même épanouissant, une bonne entente avec ses collègues, mais aussi ses supérieurs. Activités sociales et sportives sont donc au rendez-vous pour travailler sur la cohésion d’équipe, entre autres propositions.

Le télétravail a su prouver sa valeur. Les salariés sont plus productifs parfois que sur leur lieu de travail. Pourtant, il est important de miser sur la confiance. Les employés peuvent avoir le droit de décrocher du numérique. Rester performant passe souvent par de la formation continue. Celle-ci doit être proposée plus souvent, mais être à la charge de l’entreprise, afin d’attirer les candidats et faire des jeunes recrues les piliers de l’entreprise à moyen terme, grâce aux nouvelles compétences acquises. Il faut agir pour qu’ils aient envie de rester et pas faire montre de ces nouvelles habiletés ailleurs.

Le salaire ne doit plus être corrélé à une histoire d’ancienneté, mais bien de compétences (voir notre dossier sur les soft skills). Pour une personne qui démarre dans une entreprise, savoir qu’elle devra attendre 10 ans avant de gagner plus peut la pousser à ne pas candidater ou à refuser le poste. Il faut établir, dès la signature du contrat de travail, un plan de carrière pour la personne et tout faire pour s’y tenir, de part et d’autre.

La façon de consommer a changé. Les prospects et clients se renseignent davantage sur ce qu’ils achètent (produits ou prestations), mais aussi sur l’entreprise qui vend ces produits. Une refonte d’un site internet poussiéreux, une présence quotidienne sur les réseaux sociaux sont devenus des incontournables. Cela tombe bien, beaucoup de candidats sont friands de nouvelles technologies et peuvent donner un vrai coup de jeune à une entreprise. Autre atout des structures à mettre en avant : montrer des valeurs éthiques et humaines (et les appliquer !).

Si les entreprises ont compris qu’un changement majeur est en train de s’opérer, elles ne mettent pas assez de moyens financiers pour séduire leurs candidats, selon les personnes du secteur touristique. Elles devraient les traiter comme des clients et donc leur offrir une expérience réussie de A à Z. Ce qui est vrai dans le domaine du tourisme tend à se généraliser dans le monde du travail.

Comment s’y prendre pour une reconversion professionnelle ? Comment la financer ? Qui peut changer de voie ? Consultez notre guide.