A l’instar des voitures, il est obligatoire de souscrire une assurance pour sa moto en France. Mais pour prendre le bon contrat, il est important de considérer la puissance du moteur. C’est à cela que l’on reconnait une grosse cylindrée qui a une puissance de 125cm3 et pour laquelle il faut posséder le permis de conduire A. L’obtention d’un tel permis suppose une certaine expérience, avec la possession d’un autre permis, le « A2 », depuis au moins deux ans.

Généralement, une moto puissante a une valeur vénale élevée. Du fait de ce type de moteur et des performances qu’il permet, il y a un risque accru d’accidents ; ce dont le propriétaire doit avoir conscience au moment de souscrire son assurance mais ce que l’assureur, aussi, va avoir dans sa ligne de mire. Le conducteur de ce deux roues est potentiellement plus à risques qu’un autre. Pour compenser ce risque, l’assureur va demander une cotisation mensuelle plus élevée, à laquelle il va falloir faire face, financièrement. Comment choisir la meilleure assurance ?

Comment choisir entre les trois formules des assurances moto ?

Il est évident que les assureurs n’apprécient pas tellement de voir un conducteur de moto 100 CC franchir leur porte de cabinet ou demander un devis en ligne. Pour ce type de moto, le prix à payer, pour l’assurer est parfois très cher. Le conducteur a le choix entre trois types de formules.

La responsabilité civile ou assurance au tiers

C’est le contrat le plus basique et le seul qui soit obligatoire. C’est un choix économique mais qui ne semble pas adapté au regard des risques encourus quand on conduit une telle moto. En effet, en cas d’accident, ce type de contrat n’indemnise que les dégâts et dommages subis par les autres et pas ceux relatifs au conducteur.

La formule intermédiaire (ou au tiers plus)

Elle peut prendre différents noms selon les cabinets d’assurance, mais le principe reste le même. Ce contrat reprend les principes de base de l’assurance au tiers auxquels il est possible d’ajouter des options, en fonction de ses besoins. Le niveau de protection est dans ce cas, un peu plus élevé et le propriétaire peut par exemple prendre des options concernant le vol de sa grosse cylindrée ou un risque d’incendie.

La formule tous risques

C’est celle qui est la plus recommandée pour ce genre de grosse moto. Comme son nom le laisse supposer, l’assureur prend en charge les dégâts subis par autrui, mais aussi ceux du conducteur de la moto, à une certaine hauteur ou en totalité, en fonction des assureurs et des contrats, d’où l’utilité de bien les lire. Ainsi, la majorité des frais, y compris d’hospitalisation sont pris en charge et ce, même si le conducteur de la moto est responsable de l’accident.

Il est possible, avec ce type de contrat de gagner encore en niveau de couverture, en souscrivant des options comme celle qui s’appelle « prêt de guidon » et qui consiste à pouvoir prêter sa moto à un tiers. Comme on peut s’y attendre, c’est la formule la plus onéreuse pour le conducteur. Mais cela le couvre bien et surtout couvre sa moto qui représente une certaine somme à l’achat.

Quels sont les critères à bien étudier ?

Pourtant, au moment de chercher une telle assurance pour sa moto, il convient de toujours faire attention aux points suivants :

  • Le délai de carence : c’est le temps qui s’écoule entre le moment où le conducteur de la moto règle les frais et celui où il est remboursé par son assureur. En fonction des cabinets, cela peut prendre plus ou moins de temps. Selon son budget, cette attente peut ne pas être à négliger. Mais le délai de carence suppose le temps de la prise en charge, après la signature du contrat qui peut être de quelques jours, voire plus.
  • La franchise : c’est le montant qui reste à payer à l’assuré. Cela peut être un pourcentage à chaque dommage ou une somme fixe à payer tous les ans ; faisant partie du contrat.
  • Les garanties d’exclusions : chaque contrat en possède, et si l’incident ou l’accident relève d’une de ses garanties qui ne font pas partie du contrat, l’assuré ne peut prétendre à aucune indemnisation.
  • Le service client : même si le contrat est souscrit en ligne, il doit y avoir un interlocuteur (par mail ou par téléphone), pour pouvoir répondre aux questions et ce, rapidement. Les clients laissent parfois des avis à ce sujet qu’il est bon de lire.
  • Le prix : tous les assureurs proposent ces trois formules, mais pas tous au même prix. Normal, puisqu’ils peuvent choisir leurs tarifs. Mieux vaut les comparer en demandant des devis pour trouver l’assurance la moins chère pour sa moto. Cela peut désormais se faire via Internet avec des comparateurs en ligne. C’est totalement gratuit et prend peu de temps, pour recevoir plusieurs devis qui correspondent à ce dont vous avez besoin. Au lieu de dizaines de contrats, le comparateur ; après avoir écarté certains concurrents surtout si vous avez restreint la liste avec des critères budgétaires, par exemple ; va vous donner ceux que vous pouvez contacter. Une demande de devis peut se faire généralement en cliquant sur un simple lien.