Quand on souhaite créer une entreprise, il ne faut pas avoir peur des démarches, à moins de s’inscrire en tant que micro entreprise ; ce qui en demande moins. Pour autant, quelle que soit l’activité, une fois lancée, aucun professionnel n’est à l’abri d’un sinistre. Il faut ; pour contrecarrer cette éventualité ; souscrire une assurance multirisque professionnelle. Celle-ci doit être régulièrement mise à jour.

L’assurance professionnelle est-elle obligatoire ?

Toutes les activités ne sont pas obligées de souscrire un contrat d’assurance multirisque. Cela est obligatoire légalement dans l’immobilier, le transport de personnes ou encore le tourisme, pour des raisons évidentes. Mais on a tendance à dire que pour tous les autres secteurs, cela est vivement recommandé.

Personne ; comme dit plus haut ; ne peut prévoir un départ de feu ou une inondation dans son entreprise et ce n’est plus une surprise de constater que la sinistralité climatique augmente de façon dramatique. Comme cela a déjà été évoqué sur Netpublic, cela n’est qu’un début et on prévoit une augmentation de plus 70% de ce type de sinistralité particulière d’ici 2050.

Le chef d’entreprise, en prenant un contrat d’assurance protège ainsi non seulement sa structure, mais aussi les salariés qu’il peut avoir pour l’aider dans sa tâche. Il est important, quand on souhaite prendre un contrat d’assurance pro, d’effectuer un comparatif entre les différentes offres car elles peuvent présenter des disparités importantes en termes de garanties, mais aussi de coût. Demander des devis ou passer par un comparateur en ligne est important pour ce faire.

Pourtant, une fois que cette démarche est faite et le contrat signé, l’entrepreneur ne doit pas oublier son assurance et se contenter de payer ses cotisations. Il est important d’effectuer une mise à jour, de façon plus ou moins régulière. Pourquoi ?

Pourquoi faire des mises à jour régulières de son contrat d’assurance professionnelle ?

Un bon contrat d’assurance doit correspondre au domaine d’activité de l’entreprise, mais aussi à son évolution. Ce passage est quasiment obligé et signe que l’entreprise est florissante. Si le chef d’entreprise s’en réjouit forcément, il a néanmoins intérêt à vérifier que ce développement ; quel qu’il soit ; fait partie des garanties prises en charge par son assureur.

Un contrat évolutif est donc à privilégier, quand, suite au confinement par exemple, on a mis en place un service d’e-commerce ou encore la livraison à domicile. Sauf mention contraire, ces nouvelles prestations ne font pas partie du contrat initial et ne sont donc pas couvertes en cas de problème. En outre, il ne faut pas hésiter à se tourner vers un contrat qui s’adapte à la saisonnalité. Par exemple, une activité de fleuriste connait des pics d’activité à certains moments de l’année comme la Saint-Valentin, la fête des mères, la Toussaint etc… Une bonne assurance peut augmenter son niveau de prise en charge à ces moments qui sont facilement déterminables.

En outre, qui dit avoir plus recours à internet, avec la création d’un site (d’e-commerce ou tout simplement vitrine), dans le but de gagner en visibilité et pour se démarquer de la concurrence, suppose d’être potentiellement victime d’un cyber-risque. Le contrat protège-t-il de cela ? Un professionnel confronté à un sinistre ou un cyber-risque va forcément éprouver du stress ; ce qui est déjà son lot quotidien en tant qu’entrepreneur. Savoir que tout est fait pour protéger son local et ses salariés est une respiration pour lui-même s’il espère ne jamais se trouver dans une telle situation.

Certains conseillers en assurance préconisent ainsi, de jeter un coup d’œil sur son contrat tous les trois ans environ pour voir si rien n’a évolué. Si des développements de l’activité sont effectifs et notables, il ne faut bien entendu pas attendre ce délai et contacter son assureur (ou en démarcher d’autres, pour tenter de trouver l’offre la plus adéquate au meilleur prix), pour ajuster son niveau de garanties et donc le prix à payer.