Alors que la période des fêtes se profile, les français s’apprêtent à commencer ; si ce n’est déjà fait ; leurs achats de Noël. Un nouveau variant laisse à penser que la crise du Covid-19 est loin d’être terminée : ils ont besoin de croire, pendant un temps, que tout va bien. Si nous ne savons pas encore ce que nous réserve 2022 dans bien des domaines, on peut déjà avancer le fait que les contribuables ne vont pas apprécier les changements initiés par le Gouvernement en matière d’impôts locaux.

Qu’est-ce qui va augmenter au niveau des impôts locaux l’année prochaine ?

La taxe d’habitation disparait, soit, mais uniquement pour les résidences principales. Les propriétaires de résidences secondaires doivent encore s’acquitter de cette taxe, qui va certainement connaitre une progression l’année prochaine.

Autre impôt local qui devrait augmenter également : la taxe d’enlèvement des ordures ménagères qui figure dans l’avis d’imposition de la taxe foncière. Si elle est normalement à payer uniquement par les propriétaires, certains bailleurs peuvent se la faire rembourser par leurs locataires. Cet impôt local n’existe pas partout et son montant diffère en fonction des communes ou des groupements de communes, mais aussi du logement. Personne ne paie la même. Depuis 2017, elle n’a cessé d’augmenter avec jusqu’à 1,8 % de hausse en 2020, par rapport à 2019.

Il est bon de noter que l’on peut également parler de TEOMi (Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères Incitative). Cela est mis en place, notamment, quand le taux d’ordures, en fonction du nombre d’habitants est très (trop) élevé ou que le tri sélectif n’est pas bien appliqué. Une façon de rappeler les citoyens à l’ordre, sur les bonnes pratiques, en la matière. Le calcul est effectué grâce aux mêmes informations que pour la taxe foncière ; c’est-à-dire en se basant sur la valeur locative cadastrale du logement.

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D’autres secteurs impactés

Et c’est là où le bât blesse : cette valeur, laissée dans son jus, si l’on peut dire depuis les années 70 est en train d’être révisée pour tenir compte de la valeur réelle et actualisée des appartements ou des maisons. Il est donc normal que la taxe foncière, dans sa globalité augmente, elle aussi. Cette hausse pourrait être de 3 % en moyenne, voire plus. Car ce pourcentage donné ne résulte que de la décision au niveau de l’Etat.

Les communes peuvent également exiger une hausse. Pour information en 10 ans seulement (2010-2020), la taxe foncière a connu un véritable bond : +27,9 %. Une mauvaise nouvelle pour les propriétaires, mais aussi pour tous les contribuables, car l’inflation augmente beaucoup en cette fin d’année 2021. Cela a une incidence dans de nombreux domaines, comme la hausse du coût de l’énergie, de certaines denrées alimentaires, mais aussi sur le taux de rendement des produits d’épargne qui chute notamment dans les contrats d’assurance-vie.

De bien mauvaises nouvelles pour les français, donc, qui vont tenter de les oublier, peut-être pendant un temps, en installant les guirlandes sur leur sapin de Noël…