C’est une question très angoissante sans doute quand on y dépose chaque mois le fruit de son labeur, ou son épargne dans le but d’assurer ses vieux jours ou encore d’acheter un bien immobilier. Pourtant, que se passerait-il si la banque faisait faillite ? En fait, la garantie et les modalités ne sont pas les mêmes en fonction de l’établissement choisi. D’où l’importance d’avoir cela en tête, au moment de choisir son établissement physique ou non.

Des mécanismes de protection différents en fonction de la banque

Il est heureusement très rare qu’une banque fasse faillite. Mais si c’était le cas, il serait normal que les clients s’inquiètent pour leur capital. Dans une banque traditionnelle et ce, depuis octobre 2010, chaque établissement peut rembourser ses clients à hauteur de 100 000 euros par personne.

L’argent proviendrait alors du Fonds de garantie des dépôts et de résolution qui a été créé en 1999. Pour pouvoir obtenir cet argent en cas de crise, les banques sont ainsi tenues de cotiser au FGDR. En échange, cet organisme s’engage à indemniser les clients sous 7 jours ouvrables dès lors qu’elle a reçu la demande de l’Autorité de Contrôle Prudentiel (ACPR).

Il existe cependant des situations particulières qui pourraient permettre une élévation de ce plafond pour atteindre les 500 000 euros. Cela serait le cas pour la vente d’un logement, en cas d’une succession etc…Cela concerne bien sûr les comptes courants, sachant que tout ce qui est relatif à l’épargne, aux livrets est également couvert en cas de faillite de la banque. L’épargne ; si elle est réglementée par l’Etat est garantie par lui. En ce qui concerne les actions et autres obligations, elles sont moins bien couvertes, puisque le plafond n’est que de 70 000 euros.

 Si cela peut sembler très rassurant, il faut pourtant avoir en tête que ne sont couverts par le FGDR que les organismes de crédit qui sont adhérents de l’ACPR ; soit un peu plus de 300 établissements.

Banques en ligne et néo banques : offrent-elles un bon niveau de protection en cas de faillite ?

Qu’en est-il pour les banques en ligne ? Si elles dépendent d’établissements bancaires traditionnels comme c’est souvent le cas, elles sont généralement couvertes, elles aussi, et donc leurs clients. Beaucoup de français ont fait le choix des néo banques, pour avoir le minimum de services sur leur smartphone et réaliser ainsi des économies. Il est vrai que pour un usage courant, ce type de services est tout à fait satisfaisant. Mais cela peut trouver ses limites quand les besoins changent. Est-ce que ces néo banques protègent l’argent de leurs clients en cas de problème ?

Il faut pour cela qu’elles ouvrent ce que l’on appelle un « compte de cantonnement ». Dans ce cas, tous les fonds collectés sont mis dans un établissement de crédit qui cotise, lui au FGDR. Cela permettra d’indemniser chaque client à hauteur maximale de 100 000 euros, comme c’est donc le cas pour les banques plus classiques. Mais toutes les néo banques ne font pas cette démarche. Il est donc important de le vérifier quand on est client ou quand on veut le devenir.

Pour ne pas attendre le document annuel qui le stipule, un client peut se rendre sur le site garantiedesdepots.fr et trouver l’onglet qui permet de le vérifier sans attendre. Pour cela, il faudra mentionner le code d’établissement de la banque. Celui-ci figure dans l’IBAN de n’importe quel RIB.